Nicole Sanquer à la rencontre des étudiants polynésiens à Paris

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Publié le 13/10/2014 à 12:11 - Mise à jour le 13/10/2014 à 12:11

La ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur, Nicole Sanquer, a participé samedi après-midi, à une réunion de l’association des étudiants polynésiens (AEPF) de Paris, organisée à l’initiative de la députée Maina Sage. Le conseiller spécial du président du Pays, Thierry Nhun-Fat, les deux élus à l’assemblée de la Polynésie française, Sylvana Puhetini et John Toromona, et la chef de la Délégation de la Polynésie française par intérim, Angélina Bonno, ont également pris part à la rencontre. Les discussions ont porté sur les principales difficultés rencontrées par les étudiants polynésiens de l’Hexagone. Les questions relatives à la recherche d’un logement, aux prêts étudiant, aux paiements des bourses, ou encore, à l’ouverture d’un compte bancaire en métropole, ont aussi été abordées. Nicole Sanquer a souligné la volonté du gouvernement de créer les conditions favorables à la réussite des étudiants suivant un cursus hors Polynésie française. Par ailleurs, la ministre a rappelé l’existence des dispositifs d’accompagnement mis en place par le Pays en ce sens.De son côté, Maina Sage s’est engagée à venir en appui du gouvernement pour faciliter l’accès aux dispositifs nationaux en faveur des étudiants polynésiens et de leurs associations représentatives.

La ministre et la député ont, d’autre part, souligné la nécessaire mise en adéquation des besoins de la Polynésie française en matière de compétence et des cursus suivis par les étudiants polynésiens, afin de favoriser l’accès à l’emploi et le retour de ces derniers au fenua. Quelques pistes de réflexions ont été proposées dans cette perspective. L’AEPF de Paris a notamment présenté son projet de création d’une plateforme intermédiaire, baptisée FenuaJob, entre les jeunes diplômés et les entreprises. L’interface permettrait d’identifier et cartographier les besoins des entreprises du territoire, et de recenser et analyser les profils des étudiants diplômés ou en passe de l’être, afin de mieux répondre aux besoins des professionnels. En conclusion, les participants ont insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination des actions de l’ensemble des acteurs publics et privés au service de la réussite de nos étudiants.

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