Dans une précédente séance à l’assemblée, le président du groupe Union pour la démocratie (UPLD), Anthony Géros, avait exprimé ses craintes. Pour lui, la desserte de l’île de Tahiti à bas prix pourrait amener un flot de « touristes bons marchés » et les problèmes que cela entraîne.
Des arguments balayés par le gouvernement et la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau. Ils voient dans l’offre de French Blue une occasion de développer le tourisme au fenua. Cette dernière avait aussi assuré que la compagnie avait certifié au gouvernement qu’elle ne mettrait pas à la vente des billets en aller simple.
Mais cette annonce a fait ressurgir les craintes dans l’hémicycle ce jeudi. Une nouvelle fois, la ministre du Tourisme a tenu à rassurer:
« French Blue s’est engagée par écrit. Ils se sont engagés sur leurs prix les plus bas à ne vendre que des allers-retours et non pas des allers simples. »
Nicole Bouteau a invité les élus qui le souhaitent à venir consulter ce document.