Naunau market, un site pour acheter les produits du fenua depuis l’étranger

Publié le

Publié le 10/01/2019 à 16:34 - Mise à jour le 10/01/2019 à 16:34

Tehiu Richerd est installée en France depuis plusieurs années. Sa sœur Moerani, elle, habite la Nouvelle-Calédonie. C’est en ayant la nostalgie des produits polynésiens que les deux jeunes femmes ont eu l’idée de créer le site www.naunau-market.com.
 
« On cherchait vraiment à trouver des produits polynésiens, raconte Tehiu. Moi en France et ma sœur en Nouvelle-Calédonie. Du coup on s’est renseignées autour de nous, pour savoir s’il y avait d’autres personnes dans ce cas-là, et c’était le cas ! Donc on a lancé ce site Internet où on peut aujourd’hui commander des produits polynésiens et du Pacifique en général. »
 
Des sites Internet de vente de produits polynésiens, il en existe déjà plusieurs, mais celui-ci a un fonctionnement bien particulier. Ce n’est pas du e-commerce, mais une marketplace.
 
« Comme Amazon, mais spécifiquement polynésien, poursuit Tehiu. C’est un regroupement de vendeurs, ce n’est pas nous qui vendons, mais les vendeurs en leur nom propre qui envoient leurs propres produits. C’est ça la différence avec un e-commerce où la personne qui va vendre seule ses propres produits. »
 
Déjà une quinzaine de commerçants commercialisent leurs produits sur sa plateforme. Du linge, de l’artisanat, et même des denrées alimentaires qui peuvent facilement manquer lorsqu’on est expatrié, comme des bonbons chinois, des paquets de soupe bleus ou encore les fameux Sao. Et le site a déjà reçu une cinquantaine de commandes pour le monde entier.
 
Tehiu profite de ses vacances à Tahiti pour recruter de nouveaux collaborateurs, comme Mihia Degage, la créatrice de la marque Natuarai. « Ça va me permettre d’exporter la marque et la faire connaître dans d’autres milieux, confie-t-elle. Et puis il y a une partie que je n’ai pas à gérer. Ça tourne tout seul, j’ai juste à envoyer. Ça facilite les ventes. »
 
« Notre clientèle, ça va être des Polynésiens mais aussi des touristes qui sont venus ici, reprend Tehiu. Ça peut aussi être des associations. Donc actuellement on est en train de rechercher des artisans pour tout ce qui est costumes parce que c’est très demandé sur la France, de pouvoir faire soi-même son more ou sa coiffe pour le Heiva. »
 
À terme, la jeune femme souhaite proposer des produits d’autres îles du Pacifique comme les Fidji, la Nouvelle-Calédonie ou encore Wallis-et-Futuna, afin de devenir la première marketplace du Pacifique !
 

Rédaction web avec Tamara Sentis et Tauhiti Tauniua Mu San

Dernières news