« C’est une université qui fonctionne bien et qui a développé un pôle de recherches très important ». Faisant le bilan de sa journée, elle estime avoir « eu un exemple très enthousiasmant de la vie éducative et universitaire de ce territoire. »
Un fait marquant ? « Sans être à proprement parler surprise, il y a une chose qui saute évidemment aux yeux quand on est là, et c’est pour cela que c’est important de venir, c’est le caractère archipélagique de ce territoire et donc par définition, l’éloignement et l’isolement des habitants. »
Reprenant, « Dans les questions éducatives, si vous ne prenez pas en compte cette dimension là, honnêtement on passe à coté des choses. » Partant de ce constat, la ministre a indiqué qu’elle compte soutenir le développement des internats, et aussi prendre en compte la question du numérique, estimant qu’il y a « tout un chantier à exploiter, maintenant que l’on a cet outil pour développer l’enseignement à distance, pour éviter que des jeunes enfants soient obliger de quitter leur famille pour partir étudier. »
Pour Najat Vallaud Belkacem,« La Polynésie française a de beaux jours devant elle, en terme de qualité de vie au quotidien, malgré l’éloignement, parce qu’aujourd’hui, nous avons des moyens plus modernes de communication (…) La convention décennale que l’on s’apprête à adopter, inscrit clairement la Polynésie dans les objectifs et les priorités qui nous semblent valables pour toute la nation. »
Un petit mot à l’égard de son homologue Nicole Sanquer, ministre polynésienne de l’Education, « Je me réjouis vraiment que l’on travaille aussi bien ensemble, et de pouvoir compter sur une partenaire comme Nicole Sanquer qui me semble partager les mêmes objectifs et priorités. »