La sénatrice Lana Tetuanui mais aussi Teva Rohfritsch ont fait par de leur indignation. Le président du Pays Edouard Fritch a également adressé un courrier au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin selon Tahiti infos. Nos confrères rapportent que le président du Pays a annoncé mercredi « un recours contre ces services pour stopper ces affectations de métropolitains chez nous ».
Edouard Fritch estime qu’il n’est pas normal n’est pas normal qu’aujourd’hui, alors qu’il y a des Polynésiens de disponibles, ils ne puissent pas revenir chez eux ».
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Selon Tahiti infos, dans ce courrier, Edouard Fritch rappelle la loi Erom,et juge « incompréhensible » la nomination des 7 fonctionnaires métropolitains au lieu de policiers Polynésiens. Il dit « constater qu’à la veille d’échéances électorales, cette polémique prend une tournure politique ». « Mon gouvernement se voit entaché par cette controverse qui laisse penser que nous cautionnons ces affectations de fonctionnaires métropolitains au détriment de fonctionnaires polynésiens, en attente de retour vers leur Pays », écrit notamment Edouard Fritch au ministre de l’Intérieur. Mercredi soir, le président du Pays concédait néanmoins que disposer de ces fonctionnaires d’Etat était « une chance » pour la Polynésie, rappelant que l’Etat paye seul ces fonctionnaires et peut donc décider de leur affectation. « Je n’aimerais pas que le haut-commissaire vienne mettre son nez dans les affectations des fonctionnaires du Pays. Que l’Etat reste à l’Etat et que nous, nous nous occupions de nos brebis ».
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Le président du Pays insiste sur l’importance du respect de la loi Erom et considère que la situation des 7 policiers est « un couac » et « une situation qu’il faut éclairer », rapportent nos confrères.