Lundi, le président nationaliste de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, s’était dit « disposé à porter secours » aux migrants recueillis sur le navire humanitaire Lifeline, que l’Italie refusait de laisser accoster.
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« La position de la majorité de notre collectivité n’a pas vocation à changer », avait précisé M. Talamoni estimant que « tous les pays de la Méditerranée » devaient être prêts à porter secours aux migrants dès l’instant où il y a un navire avec des personnes à bord en situation d’urgence. »
En 2015, l’Assemblée de Corse avait déjà voté à l’unanimité une telle motion. La préfète de Corse, Josiane Chevalier, a rétorqué lundi qu’une telle décision « appartient à l’Etat français » et non à une collectivité territoriale.
AFP