De drôles de barbelés, installés par un des propriétaires pour délimiter son terrain, ne sont pas du goût des autres utilisateurs du motu. Vatea Quesnot en fait partie. Sa famille est propriétaire d’une des parcelles motu Tiahura depuis plus de 80 ans. Il explique : « Nous respectons la propriété privée de chacun. Mais il y a d’autres manières de délimiter un terrain surtout dans une zone touristique. Il y a des choses qu’on ne fait pas. » Comme ce dernier, Maire Maiau, prestataire touristique n’apprécie pas ces barbelés.
> Les clôtures interdites
La patronne de pension souhaite les voir retirer pour mettre à la place une haie naturelle, comme stipulé dans le plan général d’aménagement de la commune. Le document indique : « La mise en place de clôtures est interdite, seules sont acceptées les haies vives d’une hauteur maximale de 1,20 mètre. » Maire Maiau estime que les matériaux utilisés pour séparer le terrain n’ont pas leur place sur un site touristique. Elle précise : « Pour ma part, j’ai fait réaliser une barrière en bois avec des filets de pêche, c’est plus joli pour accueillir les touristes. »
> Des plaintes des touristes
Vetea Quesnot estime que cette installation pose aussi problème du côté de la sécurité des personnes qui se trouvent sur le motu. Il y a quelques jours, le propriétaire du Coco beach a reçu la plainte d’une mère de famille dont le fils aurait failli tomber sur les barbelés.
Suite aux différentes plaintes et aux messages qui ont circulé sur les réseaux sociaux, le propriétaire mis en cause a décidé de retirer les barbelés lundi après-midi.