Le gouvernement souhaite faire une plus grande place aux communes « qui sont les mieux à même d’organiser les transports collectifs de proximité, en complément des lignes instaurées par le Pays », indique le compte-rendu du conseil des ministres.
Le texte prévoit de reconnaître les mobilités douces, comme la marche ou le vélo, comme des modes de transport à part entière. Pour financer ce service public, une participation financière de la collectivité est envisagée. « Cette activité nécessitant un nombre important de véhicules, elle entraîne par nature des coûts importants, rarement couverts par le ticket payé par l’usager, dont le prix est maintenu à un niveau raisonnable », précise le compte-rendu. « Le sous-financement des transports en commun est souvent identifié comme une des causes principales des dysfonctionnements du système actuel. Ailleurs dans le monde, la plupart des réseaux de transport en commun existant sont en partie financés par les pouvoirs publics. »