Miss Tahiti 2019 : « J’aimerais être une Miss qui fait passer des messages »

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Publié le 23/06/2019 à 8:37 - Mise à jour le 23/06/2019 à 8:37

Vous avez été élue vendredi soir. Deux jours après votre sacre, est-ce que vous réalisez ce qui vous arrive ?
« Je dois avouer que j’ai encore du mal à le croire. Quand je me vois dans la glace avec la couronne, c’est juste incroyable. C’est beaucoup d’émotions, et je digère petit à petit. »
Justement, comment avez-vous vécu ces deux derniers jours, après l’annonce des résultats. On imagine que ça doit se bousculer dans votre tête ?
« C’est ça, ça se bouscule. J’ai pas eu le temps de me reposer correctement. J’ai enchaîné direct sur des shootings, des interviews… Mais j’adore. C’est un rythme que je vais apprendre à tenir, et ça va vraiment être bien. »

Vendredi soir, durant votre entretien avec les médias vous avez notamment déclaré : « j’étais une petite Kaina de Moorea qui ne rêvait pas vraiment devenir Miss Tahiti un jour », et pourtant vous y êtes… En y repensant, qu’est-ce que vous vous dites aujourd’hui ?
« Je me dis que j’ai fait un bon bout de chemin. Après, c’est vrai que quand j’étais petite, je ne pensais pas forcément à être belle, à me pomponner, à être coquette etc. Mais en grandissant, avec l’adolescence, on commence à faire plus attention à soi-même et c’est vraiment un rêve qui est devenu réalité. »

Quels enseignements retirez-vous de cette expérience, des préparatifs jusqu’au sacre ?
« Je pense que j’en retiens que j’ai beaucoup grandi, j’ai appris à être plus disciplinée aussi, plus tolérante, plus patiente. C’est vraiment une bonne expérience de vie et ça va me servir pour plus tard. »

Vous avez aussi fait beaucoup de rencontres enrichissantes ?
« Oui, beaucoup de rencontres enrichissantes. J’ai rencontré beaucoup de personnes intéressantes et je vais en rencontrer plein d’autres encore, et j’ai hâte. »

Quelle Miss serez-vous, Matahari ? Vous êtes élégante, engagée, ambitieuse… Comment vous caractérisez-vous ?
« Alors, c’est difficile à dire, mais je crois que j’aimerais être une Miss, tout d’abord, qui fait passer des messages. J’aimerais être la voix justement de ceux qui n’ont pas forcément la plateforme pour faire passer leur message. J’ai juste envie d’être une bonne ambassadrice pour notre Polynésie. »

Vous avez un cheval de bataille, comme l’environnement, par exemple ?
« C’est ça, exactement. J’aimerai justement faire passer les messages importants qui me tiennent à cœur, et défendre les causes qui sont importantes pour moi. »

Quels sont vos objectifs pour cette année de règne ?
« Mes objectifs sont principalement d’apprendre. J’ai hâte d’apprendre ce que c’est d’être une Miss, et de promouvoir au mieux la Polynésie comme Vaimalama l’a tellement bien fait cette année. »

Vous succédez donc à Vaimalama Chaves qui est aussi Miss France 2019, et qui effectue un parcours impressionnant. Comment abordez-vous cette situation ?  Est-ce que ça vous pousse à vous surpasser ou au contraire, c’est une pression en plus ?
« C’est vrai que cela peut être une pression, et c’est sûr que cela me pousse à essayer d’être aussi bien qu’elle, mais je n’essaie pas de me comparer à elle, je n’essaie pas de l’égaler ou de la surpasser. Je pense que chaque Miss est différente, chaque Miss a sa personnalité, et j’essaierai juste d’être moi-même et de faire du mieux que je peux. »

Elle était présente à vos côtés lors de l’élection, elle vous a donné quelques conseils ?
« Le conseil principal qu’elle nous a apporté, c’était de s’éclater, de s’amuser, parce que c’est vrai que ça passe très vite. On n’a pas vu la soirée passer. Et voilà, c’était vraiment de s’amuser et de tout donner pour ne pas avoir de regrets. »

Vous avez déjà un calendrier chargé pour la semaine prochaine ?
« C’est ça. Dans la semaine, je suis censée partir dans les îles, sur Makatea. Ensuite, samedi, nous avons la fête de l’autonomie, et à partir de la semaine prochaine on commencera à faire la tournée des sponsors. En juillet, il y a aussi l’ouverture du Heiva, et à partir du mois d’août, on commencera la préparation pour Miss France. »

Il y a aussi l’intégration des candidates à Miss France qui se fera exceptionnellement au fenua en novembre. C’est toute une préparation qui vous attend ?
« Oui, c’est toute une préparation. J’ai hâte de pouvoir faire découvrir la Polynésie à toutes ces candidates et promouvoir la Polynésie à l’international. »
 

Rédaction web avec Jeanne Tinorua

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