Et depuis cette victoire, rares sont les moments où la Miss est seule. Constamment accompagnée, elle a un jour de repos par semaine. Autant que la vie parisienne dans toute sa splendeur, c’est le rythme parisien que Vaimalama a dû prendre à bras le corps : « Je m’émerveille de tout et de n’importe quoi. Un truc bête, la semaine dernière j’ai appris à prendre toute seule le métro. Il faut se tromper une fois pour savoir comment il faut le faire. Je me suis trompée deux fois. j’espère que ça va aller » plaisante-t-elle.
>>> Lire aussi : Vaimalama Chaves : « En 2019, la femme ne se tait pas, elle se bat »
Cela devrait aller, et si jamais ce n’est pas le cas, Miss France 2019 reste très connectée au fenua pour lui remonter le moral en cas de blues : « tous les matins et tous les soirs, j’ai un contact avec la Polynésie, bien sûr. Ma mère pour commencer, et surtout Hinatea Colombani, qui travaille à Tahiti et qui est une amie extraordinaire. Elle a une sorte de don, envers moi en tout cas. Elle m’apaise, elle n’émet pas de jugement. Et c’est très agréable ».
>> Voir aussi : Vidéo – Vaimalama s’engage contre le harcèlement scolaire
Et ce qu’elle veut, c’est surtout parler de la Polynésie, et en valoriser ses plus beaux atouts : « Le soleil, les couleurs, la mer, la chaleur, les poissons qui sont dans l’eau… C’est bête, mais les poissons ça ne se mange pas seulement, ça se regarde aussi avec un masque et un tuba quand on va nager. C’est génial ! Et du coup, moi, en tant qu’ambassadrice de la Polynésie française, je dois faire l’apologie de tout ça. Je dois parler de mon fenua. En plus, ça me manque, alors évidemment, je vais en parler avec tout mon cœur ».
Mais la reine de beauté va devoir encore un peu patienter avant de rentrer, peut-être quelques jours en mai. Ce qui est sûr, c’est qu’elle est attendue fin avril sur une île, mais pas la sienne, celle de Martinique…