La France entière est touchée par cet attentat qui survient 12 jours après celui de Nice. Les messages se multiplient sur les réseaux sociaux, de la part des politiques métropolitains et locaux. Un acte terroriste qui choque car il s’est déroulé dans une église lors d’une messe. Encore plus terrible, un prêtre a été égorgé. Mais en Polynésie, le diacre Médérick Bernadino appelle à la paix : « C’est quelque chose de choquant et qui nous interpelle tous, surtout que les faits se sont passés dans un lieu de culte au moment où il célébrait la messe. On ne peut qu’être touché par cela, mais en même temps, cela nous interpelle à ne pas réagir par la violence. Ils cherchent la violence en nous. »
Le diacre polynésien appelle d’abord à prier pour le prêtre tué lors de cet acte terroriste. Il appelle aussi à prier pour l’agresseur « Il ne sait pas ce qu’il fait. Engagé, il est pris par des manipulations psychiques, et cela peut amener des personnes à faire n’importe quoi. Nous devons prier pour le repos de l’âme de ce prêtre qui a été victime et en même temps nous devons prier aussi pour que celui qui a fait cela retrouve la paix dans le coeur et soit converti », ajoute-t-il. Pour Médérick Bernadino, « la vraie menace est entre nous même, c’est-à-dire que nous ne sommes plus capables d’instaurer un lien de paix entre nous-mêmes. Nous sommes toujours là à nous bagarrer avec des idées, des confrontations qui peuvent aller jusqu’à haïr l’autre. C’est le début de la haine. »
Une messe aura lieu ce mardi soir, à 18 heures à la cathédrale de Papeete.
Le diacre polynésien appelle d’abord à prier pour le prêtre tué lors de cet acte terroriste. Il appelle aussi à prier pour l’agresseur « Il ne sait pas ce qu’il fait. Engagé, il est pris par des manipulations psychiques, et cela peut amener des personnes à faire n’importe quoi. Nous devons prier pour le repos de l’âme de ce prêtre qui a été victime et en même temps nous devons prier aussi pour que celui qui a fait cela retrouve la paix dans le coeur et soit converti », ajoute-t-il. Pour Médérick Bernadino, « la vraie menace est entre nous même, c’est-à-dire que nous ne sommes plus capables d’instaurer un lien de paix entre nous-mêmes. Nous sommes toujours là à nous bagarrer avec des idées, des confrontations qui peuvent aller jusqu’à haïr l’autre. C’est le début de la haine. »
Une messe aura lieu ce mardi soir, à 18 heures à la cathédrale de Papeete.
Rédaction Web (Interview Tamara Sentis)
Médéric Bernardino, diacre catholique