Bien souvent, les étudiants ultramarins se retrouvent seuls face à de nouvelles difficultés. « Ce qui a été le plus difficile pour moi, c’est tout ce qui a été d’ordre administratif. Déjà on ne paie pas d’impôts à Tahiti. Donc j’ai dû apprendre comment ça fonctionne ici. il fallait que je m’inscrive en temps que demandeur d’emploi, que j’aille voir une assistante sociale… », raconte Taina arrivée à Paris l’année dernière de Tahiti.
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Mais au-delà des problèmes pratiques, c’est souvent le mal du pays qui se fait sentir. Des associations comme l’AEPF (association des étudiants de Polynésie française) permettent aux étudiants de se ressourcer. « Généralement, les étudiants polynésiens qui viennent à l’AEPF, c’est qu’ils recherchent vraiment cette ambiance qu’on a chez nous. C’est ce qui manque beaucoup : la famille, l’entourage et la nourriture, je pense. Le climat, on s’y fait », estime Roxane de l’AEPF.
Pour Edwing Laupen, président du Campus outre-mer, venir d’ailleurs peut être une force. « On peut être meilleur quand on a fait 24 000 km, on peut être meilleur quand on en a fait 8, que d’autres. Ou aussi bien en tout cas », lance-t-il au micro de Tahiti Nui Télévision.
On estime qu’entre 20 000 et 30 000 étudiants ultramarins rejoignent l’hexagone chaque année.