Mehiti Wong Po, de Tahiti à la faculté de médecine de Lyon

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Mehiti Wong Po, 21 ans, est actuellement en troisième année d’études de médecine à Lyon, dans l’Hexagone. La jeune femme, qui bénéficie d’une bourse du Pays, se donne les moyens de réaliser son projet professionnel : devenir chirurgienne. Et elle espère, un jour, revenir à Tahiti pour exercer. Rencontre.

Publié le 24/04/2024 à 14:27 - Mise à jour le 25/04/2024 à 9:31

Mehiti Wong Po, 21 ans, est actuellement en troisième année d’études de médecine à Lyon, dans l’Hexagone. La jeune femme, qui bénéficie d’une bourse du Pays, se donne les moyens de réaliser son projet professionnel : devenir chirurgienne. Et elle espère, un jour, revenir à Tahiti pour exercer. Rencontre.


Il y a 4 ans, à son arrivée dans l’Hexagone, Mehiti entreprend des études pour devenir vétérinaire. Mais la jeune femme se fie à son intuition et décide de se réorienter en médecine, l’année suivante.

« Une de mes meilleures amies faisait aussi sa rentrée de médecine, mais à Tahiti. Elle m’a dit : ‘je suis sûre que ça va te plaire. Il faudrait que tu essayes. On ne sait jamais », explique la jeune femme qui ne regrette pas d’avoir suivi ces précieux conseils.

Actuellement en troisième année à l’Université de Lyon, la Tahitienne de 21 ans jongle entre ses cours à la faculté et des stages dans différents établissements de soins.

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Récemment, l’étudiante a ainsi pu s’immerger dans le quotidien des soignants de l’hôpital Edouard Herriot à Lyon. Une expérience qui lui a permis de mieux appréhender la relation médecin/patient.

« Le fait d’être avec les patients, de pouvoir parler avec eux, c’est vraiment bien. Tu te sens concernés par eux. Il y a des patients qui n’ont pas de famille et qui se retrouvent seuls à l’hôpital. Le fait de leur donner un peu d’attention, cela leur fait du bien. C’est sympa », sourit-elle.

« Le fait d’être avec les patients, de pouvoir parler avec eux, c’est vraiment bien », souligne la jeune femme de 21 ans.

Les études de médecine font partie des plus difficiles.  Elles exigent de très longues heures de travail. Mais Mehiti est une jeune femme très organisée. Si bien qu’elle parvient à trouver du temps libre pour se consacrer l’Association des étudiants de Polynésie du Rhône-Alpes où elle dirige la section danse chez les femmes.

« La danse, c’est quelque chose qui est ancré dans la culture. Même en métropole, tu essaies de retrouver ça. Au fil du temps, on a monté un petit groupe », dit-elle.

Impliquée à 1000 % dans tout ce qu’elle entreprend, Mehiti a déjà une idée de la voie qu’elle empruntera. Ses stages en médecine lui ont confirmé son attirance pour le bloc opératoire et la chirurgie digestive. Et elle espère revenir au fenua pour exercer, une fois son diplôme de médecine en poche.

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