Mauvais chien ou mauvais maître ?

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Publié le 23/08/2014 à 10:00 - Mise à jour le 23/08/2014 à 10:00

En Polynésie française le problème des chiens errants est récurrent. Au début du mois d’août, une touriste américaine a été attaquée par une meute à Bora Bora. Malgré les campagnes de sensibilisation, les moyens manquent pour contrôler la population canine. A Tahiti, seules les communes de Arue et Papeete disposent de structures pour accueillir les chiens errants.
 
Considéré comme le meilleur ami de l’homme, le chien en Polynésie n’est pas tout le temps traité comme tel. Les animaux errants dans les rues sont une réalité. La population canine est mal contrôlée car de nombreux chiens ne sont pas stérilisés. Pour éradiquer l’ampleur du phénomène, les maires ont obligation de s’équiper d’une fourrière. Mais pour l’instant, seules deux communes à Tahiti sont en règle.
La fourrière de Arue a reçu un agrément du SDR (Service de développement rural) depuis 2 ans.

Les chiens capturés sont gardés 8 jours. Les plus chanceux retrouvent un foyer, les autres sont euthanasiés si personne ne les réclame. Les chiens divagants constituent un danger sur la voie public, mais aussi un risque sanitaire.
 
Au chenil de Papeete, sur les 120 chiens récupérés depuis un an, aucun n’est identifié. Pourtant la loi exige que les chiens soient tatoués ou muni d’une puce électronique depuis 2007.
A Papeete, les abandons de chiens de catégorie un sont en augmentation. Des maitres peu scrupuleux, qui ne veulent pas payer le vétérinaire se débarrassent de leur animaux..Leur adoption étant proscrite, ils sont piqués.
Les défenseurs de la cause animale militent aussi pour des campagnes de stérilisation massive pour réduire le nombre de chiens errants.
 
Un troisième chenil de quatre cages pourrait bientôt être ouvert a Faa’a. Il manque à ce jour des autorisations administratives pour que celui-ci soit opérationnel.

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