Mareva Georges: une dame de coeur

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Publié le 29/03/2017 à 15:11 - Mise à jour le 29/03/2017 à 15:11

Aider les femmes victimes de violence à trouver un emploi. Un objectif pas facile pour le Pu o te Hau. Les formations coûtent chères, et depuis 2010, le foyer est saturé.  » Pu o te Hau est toujours saturé. Malheureusement, nous sommes victimes de notre succés », déclare  Chantal Galenon présidente de la fédération du conseil des femmes de Polynésie Française. « Nous accueillons plus de 50 personnes par mois et nous ne pouvons nous contenter de loger ses femmes. Il faut les aider à se reconstruire ».
 
Les former et les aider à retourner dans la vie active font partie des objectifs qui tiennent à cœur le Pu o te Hau. Petit souci, « les formations coutent très chères », même si le Pays a offert une enveloppe de 1 900 000 Fcfp à cet effet.
 
« Parmi les formations que nous proposons, il y a de la self défense, des formations de bien être, de développement personnel, de couture, de cuisine et d’agriculture.  Il est important pour ces femmes d’avoir ces formations et c’est dans ce sens que Mareva Georges pourra nous aider. »
 
Mareva Georges Marciano, s’est toujours montrée très sensible aux problèmes que rencontrent les femmes. Elle s’est engagée dans la lutte pour les droits des femmes et des enfants depuis qu’elle porte l’écharpe de Miss Tahiti et de Miss France.
 
A cet effet, elle vient de créer une fondation  » Mareva et Paul Marciano » avec son époux, le créateur de la marque Guess.  Outre le financement d’un bus, Mareva s’engage aussi à ouvrir des ateliers de formations. C’est très émue qu’elle nous a relaté son engagement pour les femmes et les enfants.
 
« J’espère qu’au travers de ma fondation je pourrais donner quelques lueurs d’espoir et de réconfort à ceux qui en ont besoin. A nos mamans qui sont les piliers de la vie familiale et à ces enfants qui sont le futur de notre pays. »
 
Pour elle, les cas de plus en plus nombreux de violences envers les femmes ont plusieurs explications. « je pense que la précarité de l’emploi a causé des déficiences émotionnelles, financières et psychologique et que cela a fragilisé beaucoup de familles. »
 
Poursuivant, « Ces femmes et ces enfants sont dans le besoin et le Pu o te Hau essaie au maximum de les accueillir. Des formations sont prodiguées, mais toutes ces activités coutent chères. Je vais donc essayer de les accompagner à ce sujet. »
 
Mercredi, Mareva a passé la journée à écouter et connaître les besoins immédiats de Pu o te Hau, afin que sa fondation puisse réagir immédiatement. « Il en est ressorti qu’il fallait un bus pour amener les enfants dans différents endroits, pour faire du sport ou les sortir de leur quotidien et les exposer à la vie sociale ».
 
Mareva  a pris acte de cette demande et c’est comme si cela était fait. « On va certainement acheter un bus et mettre en place une aide pour qu’elles puissent avoir des ateliers de préparation pour les rendre autonomes ».
 
Prenant en exemple le manque de nounou sur le territoire, Mareva pense qu’elle va financer des formations à cet effet, afin que lorsque les femmes quitteront le centre, elles puissent prétendre à un emploi. « Il faut qu’elles retrouvent l’estime de soi, qu’elles sachent qu’elles valent quelque chose, et qu’elles peuvent apporter quelque chose à la société, et à leurs enfants. »
 
 
Les adolescents en détresse feront aussi l’objet de toutes les attentions de Mareva. Une assistante sociale formée à Los Angeles et spécialisée dans les violences envers les jeunes devrait faire son entrée dans un établissement scolaire choisi par la ministre de l’éducation.
 
 
Rédaction Web avec Esther Parau Cordette 
 

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