Marcelle Pifao aime son métier. Nous l’avons d’ailleurs rencontrée sur son lieu de travail : un bus. « Quand ils me voient avec ce grand bus, ils doivent se demander mais comment elle fait pour conduire ce bus ? Mais c’est très simple, il faut être passionnée par le travail ! », lance-t-elle, les yeux pétillants.
Cette passion, elle l’a découverte au milieu des années 1970, peu après avoir rencontré celui qui est devenu son époux.
« À l’époque j’étais dans l’enseignement, raconte-t-elle. Et puis après j’ai connu mon mari. Ses parents étaient entrepreneurs de transports en commun, de trucks. Mon mari voulait que je travaille avec lui, j’ai accepté et j’ai quitté l’enseignement pour être chauffeur de truck ! »
Marcelle travaille donc pour le compte de son beau-père, jusqu’à ce que ses beaux-parents tombent malades et finissent par décider de vendre tous leurs trucks.
« Après, mon mari aussi est décédé, en 1999. Je suis restée et en 2001, je suis allée voir Willy (Chung Sao, responsable de la société réseau de transport en commun de Tahiti (RTCT), NDLR), pour lui demander s’il n’avait pas besoin de chauffeur. Il ne m’a pas dit oui ou non, il m’a simplement dit prend ton bus et va avec. Et depuis là, j’ai travaillé jusqu’à présent. »
« Jusqu’à présent », cela fait plus de 40 ans, du truck au bus. Et pour Marcelle, c’est toujours « un jeu d’enfant ». « Il faut aimer le contact avec le client d’une part, mais avant tout il faut bien savoir conduire. Pour la sécurité des gens, il ne faut pas se stresser quand tu conduis un bus », souffle-t-elle.
Marcelle n’est pas peu fière de faire partie des trois femmes chauffeur de bus de la Presqu’île. « Il y a une de Teahupoo, une de Hitia’a et moi de Tautira », précise-t-elle. « Mais je suis la plus ancienne. »
Est-ce qu’elle pense qu’aujourd’hui la femme a gagné sa place dans ce métier plutôt masculin ? Elle répond en toute franchise. « En principe non… mais de toute façon, chacun doit choisir son travail, reprend-elle. S’il y a une autre femme qui veut se mettre à ma place, qui veut être chauffeur de bus, qu’elle le fasse si elle le peut. Mais je ne sais pas si ce sera facile pour elle… »
Cette passion, elle l’a découverte au milieu des années 1970, peu après avoir rencontré celui qui est devenu son époux.
« À l’époque j’étais dans l’enseignement, raconte-t-elle. Et puis après j’ai connu mon mari. Ses parents étaient entrepreneurs de transports en commun, de trucks. Mon mari voulait que je travaille avec lui, j’ai accepté et j’ai quitté l’enseignement pour être chauffeur de truck ! »
Marcelle travaille donc pour le compte de son beau-père, jusqu’à ce que ses beaux-parents tombent malades et finissent par décider de vendre tous leurs trucks.
« Après, mon mari aussi est décédé, en 1999. Je suis restée et en 2001, je suis allée voir Willy (Chung Sao, responsable de la société réseau de transport en commun de Tahiti (RTCT), NDLR), pour lui demander s’il n’avait pas besoin de chauffeur. Il ne m’a pas dit oui ou non, il m’a simplement dit prend ton bus et va avec. Et depuis là, j’ai travaillé jusqu’à présent. »
« Jusqu’à présent », cela fait plus de 40 ans, du truck au bus. Et pour Marcelle, c’est toujours « un jeu d’enfant ». « Il faut aimer le contact avec le client d’une part, mais avant tout il faut bien savoir conduire. Pour la sécurité des gens, il ne faut pas se stresser quand tu conduis un bus », souffle-t-elle.
Marcelle n’est pas peu fière de faire partie des trois femmes chauffeur de bus de la Presqu’île. « Il y a une de Teahupoo, une de Hitia’a et moi de Tautira », précise-t-elle. « Mais je suis la plus ancienne. »
Est-ce qu’elle pense qu’aujourd’hui la femme a gagné sa place dans ce métier plutôt masculin ? Elle répond en toute franchise. « En principe non… mais de toute façon, chacun doit choisir son travail, reprend-elle. S’il y a une autre femme qui veut se mettre à ma place, qui veut être chauffeur de bus, qu’elle le fasse si elle le peut. Mais je ne sais pas si ce sera facile pour elle… »
Rédaction web avec Tauhiti Tauniua-Mu San et Mata Ihorai