Manèges : les forains de Vaitupa veulent jouer les prolongations jusqu’en décembre

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Heiva et papio : le site de Vaitupa à Faa’a est en ébullition. Les familles ont l’embarra du choix pour satisfaire leurs sorties nocturnes. Mais malgré cet engouement populaire, les forains de Faa’a restent affectés par une année 2021 en berne et un démarrage 2022 tardif. Ils souhaitent aujourd’hui prolonger la fête jusqu’au mois de décembre pour récupérer leur manque à gagner.

Publié le 10/07/2022 à 14:58 - Mise à jour le 10/07/2022 à 14:58

Heiva et papio : le site de Vaitupa à Faa’a est en ébullition. Les familles ont l’embarra du choix pour satisfaire leurs sorties nocturnes. Mais malgré cet engouement populaire, les forains de Faa’a restent affectés par une année 2021 en berne et un démarrage 2022 tardif. Ils souhaitent aujourd’hui prolonger la fête jusqu’au mois de décembre pour récupérer leur manque à gagner.

Les forains polynésiens espèrent que la roue du succès tournera à nouveau. Car après une année 2021 clôturée prématurément par le covid et une saison 2022 démarrée en retard pour cause d’élections législatives, ces professionnels du divertissement à l’image de ceux de Vaitupa accusent le coup : « C’est difficile parce qu’il y a des forains qui vivent à l’année avec  leurs manèges. Alors c’est vrai que quand on perd un mois, c’est énorme par rapport à leurs revenus », explique Stéphane Philipponneau, président de l’association des forains de Faa’a

Réputés pour être des travailleurs acharnés, la quinzaine de familles et leur 60 emplois jeunes ont de la suite dans les idées. Ils adresseront prochainement au Pays une demande de prolongation afin d’organiser un événement exceptionnel : « Les papio seraient éventuellement ouverts -on attend les autorisation- que les week-ends, les vacances et veilles de jours fériés et jours fériés et ce jusqu’au 23 décembre puisque nous avions l’intention de faire un tiurai special Noël à Vaitupa. »

Une ambition qu’ils souhaitent pérenniser dans le temps en créant leur fédération. Présents depuis un demi-siècle en Polynésie, les forains souhaitent aujourd’hui inscrire les papio au patrimoine culturel polynésien : « Ce qu’on veut c’est faire partie de l’image de la culture. Je pense que les papio sont associés au Heiva donc les gens viennent en famille (…) Il n’y a pas de juillet sans papio. Ça n’existe pas à Tahiti. »

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Malgré leurs difficultés financières, les forains ont décidé de ne pas augmenter leurs tarifs afin de ne pas alourdir le budget des familles.

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