Mahina : le PGA en consultation publique

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La commune de Mahina lance une enquête publique de son plan général d'aménagement. C'est une phase importante durant laquelle la population peut faire des requêtes. Cette nouvelle version s’inscrit dans une projection sur les 20 années à venir. Le PGA de Mahina n’avait pas été révisé depuis 13 ans.

Publié le 22/03/2021 à 17:10 - Mise à jour le 22/03/2021 à 17:10

La commune de Mahina lance une enquête publique de son plan général d'aménagement. C'est une phase importante durant laquelle la population peut faire des requêtes. Cette nouvelle version s’inscrit dans une projection sur les 20 années à venir. Le PGA de Mahina n’avait pas été révisé depuis 13 ans.

Mahina révise son plan général d’aménagement. Cette nouvelle mouture apporte des modifications comme la possibilité de construire dans les vallées de la Tuauru et Ahonu. Jusqu’à présent, il fallait au moins 1 500 m2 de terrain pour obtenir l’autorisation.

« On s’était aperçu que le partage des terrains se faisait différemment, donc on a abaissé cette superficie à 450 m2 pour permettre aux familles de Mahina de pouvoir construire leur maison dans les vallées », explique Bran Quinquis, 7e adjoint au maire de Mahina, en charge du développement durable.

Le PGA vient en complément du plan de prévention des risques. La hauteur des habitations pour les zones dites rouges est réhaussée, en prévision de risques éventuels. À la pointe Vénus par exemple, zone inondable, des constructions ont déjà été autorisées car elles ont été faites sur pilotis.

« On prend en compte que la zone est à risque de submersion marine, mais aussi dans un contexte de changement climatique, on réfléchissait à Mahina dans 30 ans », complète Bran Quinquis.

La consultation publique est lancée jusqu’au 24 avril. Et en ce premier jour, un collectif exprime déjà des inquiétudes pour l’aménagement futur d’une zone d’habitation dans le quartier Oviri. Il pointe du doigt des paradoxes entre un projet immobilier et les objectifs de la commune.

« On prend des zones où soi-disant il faut préserver des espèces endémiques, on leur signale qu’il y a le U’upa, qu’on a entendu le Martin-chasseur, qui sont deux espèces protégées catégorie A, et on transforme cette zone en zone constructible. Où est la logique ? », interpelle Diana Heckenbenner, membre du collectif U’upa du quartier Matavai Lodge.

La mairie rappelle que l’avis de la population est nécessaire et que ce PGA n’est pas définitif.

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