Dans le cadre de son programme de protection des îles contre les espèces envahissantes, le ministère de l’Écologie lance une grande campagne de sensibilisation et de lutte sur 24 îles de tous les archipels de la Polynésie française qui commence par une mission dans l’archipel des Marquises, du 5 au 19 mai.
Le miconia et la petite fourmi de feu ne sont que deux exemples parmi les 46 espèces déjà reconnues comme problématiques. Le miconia, arbre originaire d’Amérique centrale, est maintenant présent sur les deux tiers de la surface de Tahiti, menaçant la survie de nombreuses espèces endémiques à la Polynésie française. Cette espèce végétale est également présente à Moorea, Raiatea, Tahaa, et, dans l’archipel des Marquises, à NukuHiva et FatuHiva. Quant à la petite fourmi de feu, en plus de Tahiti, on la trouve désormais aussi sur l’île de Moorea.
Cette première campagne de sensibilisation à l’échelle territoriale va permettre de sensibiliser la population et les acteurs locaux sur les impacts potentiels sur l’environnement, la santé et l’économie de ces espèces dites envahissantes et sur le rôle direct que chacun peut jouer dans la protection de son île. La majorité des espèces se propage entre les îles uniquement à cause de l’homme qui les transporte de manière volontaire ou involontaire. Une meilleure connaissance de ces espèces et des précautions à prendre avant tout transport de marchandises permettra de limiter l’arrivée d’espèces indésirables.
Un réseau de prévention et de surveillance, appelé Te rau mata arai a été initié afin de rassembler un maximum de personnes bénévoles voulant s’impliquer dans la protection de leurs îles. Ce réseau a pour but de fournir et de partager les informations pouvant limiter la propagation des espèces envahissantes entre les îles, de ralentir leur progression sur les îles déjà infestées, de faire partager les résultats des actions menées sur les îles de Polynésie française et de mettre en relation les personnes pouvant agir ensemble.
La configuration du Pays, avec ses 119 îles, dont environ 50 inhabitées, nécessite l’intervention de chacun pour assurer une surveillance de tout le territoire. La campagne de lutte contre les espèces envahissantes, en collaboration avec les différentes municipalités, débute aux Marquises avant de continuer dans les autres archipels dans le courant de l’année. Pour la campagne marquisienne, des réunions sont prévues dans les mairies (programme).
Des sorties sur le terrain suivront également avec les personnes les plus intéressées. Des gestes simples permettent en fait d’agir efficacement contre la propagation des espèces envahissantes :
Le miconia et la petite fourmi de feu ne sont que deux exemples parmi les 46 espèces déjà reconnues comme problématiques. Le miconia, arbre originaire d’Amérique centrale, est maintenant présent sur les deux tiers de la surface de Tahiti, menaçant la survie de nombreuses espèces endémiques à la Polynésie française. Cette espèce végétale est également présente à Moorea, Raiatea, Tahaa, et, dans l’archipel des Marquises, à NukuHiva et FatuHiva. Quant à la petite fourmi de feu, en plus de Tahiti, on la trouve désormais aussi sur l’île de Moorea.
Cette première campagne de sensibilisation à l’échelle territoriale va permettre de sensibiliser la population et les acteurs locaux sur les impacts potentiels sur l’environnement, la santé et l’économie de ces espèces dites envahissantes et sur le rôle direct que chacun peut jouer dans la protection de son île. La majorité des espèces se propage entre les îles uniquement à cause de l’homme qui les transporte de manière volontaire ou involontaire. Une meilleure connaissance de ces espèces et des précautions à prendre avant tout transport de marchandises permettra de limiter l’arrivée d’espèces indésirables.
Un réseau de prévention et de surveillance, appelé Te rau mata arai a été initié afin de rassembler un maximum de personnes bénévoles voulant s’impliquer dans la protection de leurs îles. Ce réseau a pour but de fournir et de partager les informations pouvant limiter la propagation des espèces envahissantes entre les îles, de ralentir leur progression sur les îles déjà infestées, de faire partager les résultats des actions menées sur les îles de Polynésie française et de mettre en relation les personnes pouvant agir ensemble.
La configuration du Pays, avec ses 119 îles, dont environ 50 inhabitées, nécessite l’intervention de chacun pour assurer une surveillance de tout le territoire. La campagne de lutte contre les espèces envahissantes, en collaboration avec les différentes municipalités, débute aux Marquises avant de continuer dans les autres archipels dans le courant de l’année. Pour la campagne marquisienne, des réunions sont prévues dans les mairies (programme).
Des sorties sur le terrain suivront également avec les personnes les plus intéressées. Des gestes simples permettent en fait d’agir efficacement contre la propagation des espèces envahissantes :
- Ne plus acheter/vendre d’espèces envahissantes (Lantana, tortue de Floride,…).
- Faire voyager les plantes à racines nues et après traitement au service phytosanitaire du SDR.
- Bien nettoyer ses chaussures de sport et son matériel de randonnée ou de raid avant d’aller sur une autre île.
- Inspecter les matériaux de construction avant envoi dans les îles : présence de fourmilière entre les planches de bois, de rats dans les tuyaux et cartons, de graines dans les agrégats…
- Nettoyer les engins de chantiers entre chaque chantier.
- Ne pas transférer de terres contaminées (terrassements) vers une zone indemne.
- Ne pas transférer d’objets stockés à l’extérieur dans une zone contaminée vers une zone non contaminée sans les avoir inspectés ou traités au préalable.
- Informer la direction de l’environnement de comportements à risque que vous auriez observés à l’adresse [email protected].
- Informer le personnel des sociétés de transport en cas de présence d’une espèce envahissante « clandestine » (oiseaux, rats, escargots) dans un bateau ou un avion.