Le tribunal arguant que « les propriétaires de lots du lotissement Miri les ont acquis de personnes qui n’en étaient pas elles-mêmes propriétaires, ce qui remet nécessairement en cause leur qualité de propriétaire apparent ; que, par suite, la Polynésie française n’a pas commis d’erreur de qualification juridique des faits en estimant que malgré son titre de propriété, Mr X ne disposait d’aucun droit à présenter une demande de permis de construire. », la juridiction estime que: « Mr. X n’est pas fondé à demander l’annulation de la décision du 21 juin 2016 par laquelle le chef du service de l’urbanisme de la Polynésie française a rejeté sa demande de permis de construire (…). »
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Toutes les demandes de permis de construire pour le lotissement Miri actuellement en attente d’acceptation par les Services de l’urbanisme, sont désormais gelés.
Rappelons que cela fait près d’un an que les résidents de Miri sont dans l’expectative car selon la justice, ni les Pomare, qui se réclament propriétaires de la zone, ni la SCI Delano, qui vendait des parcelles, ne sont propriétaires du lotissement.
Ce qui a entraîné de multiples conséquences dont l’émergence de doutes autour des titres de propriété qui ont conduit, depuis plusieurs mois, le service de l’Urbanisme à refuser la délivrance de permis de construire.
Des particuliers qui ont acheté des terrains se trouvent donc aujourd’hui dans l’impossibilité de bâtir leur habitation.