Ladite convention prévoit « la mise à disposition d’échantillons de cannabis ayant fait l’objet d’une saisie judiciaire et d’un scellé dans le cadre du programme ‘Porinetia Pakalolo Screening’ », indique la Présidence dans un communiqué.
L’ILM sera donc « autorisé à réaliser des analyses sur les teneurs en cannabinoïdes (CBD et THC) des plants de pakalolo circulant en Polynésie française » mais « dans le strict respect des conditions et protocoles définis par les parties ».
Pour procéder à ces analyses, l’Institut s’est récemment doté d’outils sophistiqués. « L’idée, c’était de se donner une cartographie de ces plantes, de voir leurs teneurs en CBD et THC et pourquoi pas pouvoir sélectionner des plantes et ensuite les développer et les mettre à disposition d’un certain nombre de producteurs puisqu’on a une loi votée l’année dernière qui va permettre progressivement de mettre en place une filière de cannabis thérapeutique en Polynésie française », expliquait, en mai dernier, Hervé Varet, à l’époque directeur de l’ILM.
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