Nous avons demandé l’avis d’un expert pour mieux comprendre. Philippe Maunier est pharmacien, directeur du Comptoir des Plantes Polynésiennes, et patron de la Savonnerie de Tahiti Heiva. Selon lui, cette publication médicale est à prendre « avec du recul », comme de nombreuses autres publiées quotidiennement. Il n’a jamais été question de dénigrer ou de dévaloriser l’huile de coco polynésienne, grande fierté locale, mais seulement de mettre en garde : « Elle n’est pas néfaste pour la santé si on la consomme en quantité raisonnable« . Autrement dit, elle est à utiliser avec modération comme tous les autres aliments contenant un fort taux de graisses saturées…
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Et si l’étude américaine évoque aussi l’augmentation des risques de cholestérol et de maladies cardiovasculaires dus à sa consommation, Philippe Maunier rassure, une fois encore : « Le risque de cholestérol et maladies cardiovasculaires vient d’abord de l’alimentation. Qu’est-ce qui est bon pour la santé ? À part une alimentation saine ? Une petite cuillère d’huile de coco n’a jamais tué personne. Ces risques sanitaires sont seulement les conséquences d’une surconsommation « .
Et, concernant l’huile de coco vierge, ses bénéfices cosmétiques ne sont plus à prouver : grâce justement à ces fameux acides gras saturés et ses vitamines qui sont excellents pour la peau.
Vous l’aurez donc compris : le secteur du coprah n’est absolument pas visé par cette étude. L’objectif est seulement de rappeler qu’il faut adopter une alimentation variée et équilibrée, en quantité raisonnable.