Érigé dans les années 60, l’hôtel était le premier établissement de l’enseigne Hilton à Tahiti. De cette époque, il reste encore une pirogue, placée en décor à l’entrée du lobby. Reconstruit, l’établissement avait rouvert sous l’enseigne Sheraton avant de redevenir Hilton en janvier 2009. Plus de dix ans après avoir fermé ses portes, l’hôtel a été entièrement refait à neuf. Jérôme Liénard, directeur de l’établissement précise qu’ils vont proposer « un hôtel complètement neuf, complètement rénové, qui est au goût du jour. Tout en gardant la touche polynésienne et le côté ancestral de l’hôtel puisque nous avons voulu garder aussi certains éléments.« Ils installent actuellement dans ce nouveau décor, pour le donner une nouvelle vie, des tiki qui, à l’origine, faisaient partie du Hilton Tahiti.
Du bois, un style épuré pour standing haut de gamme. La piscine ? L’une des plus grandes de Tahiti. Avec ses 200 chambres dont 30 suites, l’hôtel s’est même étendu et propose 3 restaurants différents. L’un qui servira des repas sous forme de buffet, puis une brasserie et un restaurant spécialisé dans la cuisine originaire des pays d’Asie. Et puis il y a toujours la grande salle de banquet, qui peut accueillir jusqu’à 750 personnes.
Les derniers travaux sont en cours avant d’accueillir les premiers visiteurs. 170 personnes ont travaillé sur le chantier de rénovation qui a duré plus de deux ans. L’inauguration est prévue ce lundi 15 novembre et l’ouverture officielle au public pour le 1er décembre, quelques touristes internationaux seront accueillis dès ce lundi pour roder l’hôtel « tout sera prêt, c’est vraiment la course contre la montre et il y a encore beaucoup de détails à régler et quelques peintures à faire.«
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L’hôtel enregistre donc déjà ses premières réservations et prépare son programme pour les fêtes de fin d’année. Dans sa stratégie commerciale, l’établissement souhaite capter en plus des touristes, une clientèle de transit qui pourrait séjourner quelques jours à Tahiti. En attendant de pouvoir capter le marché asiatique, l’hôtel compte sur la clientèle américaine et européenne pour démarrer : « la conjoncture fait qu’on va démarrer doucement et on attend toujours des avions et que quelques frontières se rouvrent, mais je pense qu’il y a quand même un potentiel en ce moment. Les gens ont été confinés pendant deux ans dans le monde entier et donc ils ont hâte de revenir dans des pays et profiter de la Polynésie française en particulier.«
L’investissement de cette rénovation dépasse le budget prévu. L’impact de la crise sur les coûts de transports se ressent sur la note de 7,5 milliards de Fcfp. Pour son ouverture, l’établissement a embauché 140 personnes. Une quarantaine de postes seront prochainement à pourvoir.