L’État d’urgence prolongé jusqu’au 15 novembre en Polynésie

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A l'issue du conseil des ministres du gouvernement central, à Paris, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé l'extension de l'Etat d'urgence aux Antilles, en Guyane, et en Polynésie française.

Publié le 25/08/2021 à 8:38 - Mise à jour le 26/08/2021 à 8:51

A l'issue du conseil des ministres du gouvernement central, à Paris, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé l'extension de l'Etat d'urgence aux Antilles, en Guyane, et en Polynésie française.

En métropole la situation semble se stabiliser, indique Gabriel Attal. Mais le virus continue à circuler très fortement en outre-mer.

« Nous avons abordé, en Conseil de défense et en conseil des ministres, la situation de plusieurs territoires ultramarins », explique le porte-parole du gouvernement. « Dans les Antilles et en Polynésie française, la sous-vaccination fait des ravages. Le taux d’incidence, la tension hospitalière ainsi que le nombre de décès sont inédits. Dans les Antilles, la situation épidémique semble se stabiliser et même parfois continuer à refluer légèrement. Elle reste néanmoins très grave », ajoute Gabriel Attal.

Un taux d’incidence « colossal » en Polynésie française

« En Polynésie, le taux d’incidence est colossal. Il atteint 2 800 pour 100 000 habitants. Cette situation pourrait rapidement causer une saturation hospitalière », craint Gabriel Attal. « Et nous nous mobilisons en permanence pour envoyer des centaines de soignants en renfort, sur place. Je les en remercie. Ils organisent des évacuations et garantir l’approvisionnement en oxygène et autres besoins vitaux. Dans ces moments, le terme de « solidarité nationale » prend à nouveau tout son sens ».

Etat d’urgence repoussé de plusieurs semaines

« Par ailleurs avons décidé de repousser jusqu’au 15 novembre l’Etat d’urgence sanitaire aux Antilles, en Guyane, et en Polynésie française. Un projet de loi sera proposé en conseil des ministres la semaine prochaine ».

Aux Antilles, à Saint-Martin et Saint-Barthélémy, la rentrée des classes a également été repoussée, annonce le gouvernement central. Mais pas comme en Polynésie, où les écoles ont été fermées une semaine après la rentrée contrairement à ce qu’a rapporté le porte-parole du gouvernement.

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