Les vide-greniers et marchés aux puces toujours interdits

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Ils sont une goutte d’eau dans la machine économique, mais veulent défendre leur droit de travailler. À Taravao, les organisateurs de marchés aux puces attendent toujours le feu vert des autorités pour installer à nouveau leurs chapiteaux. Du côté de la Presqu’île on s’étonne que des manifestations plus importantes soient autorisées, et que celles qui sont de courte durée ne le soient pas.

Publié le 04/05/2021 à 17:04 - Mise à jour le 04/05/2021 à 17:09

Ils sont une goutte d’eau dans la machine économique, mais veulent défendre leur droit de travailler. À Taravao, les organisateurs de marchés aux puces attendent toujours le feu vert des autorités pour installer à nouveau leurs chapiteaux. Du côté de la Presqu’île on s’étonne que des manifestations plus importantes soient autorisées, et que celles qui sont de courte durée ne le soient pas.

Ah-You Le Moullac est organisatrice de marchés aux puces. Elle avait l’habitude d’installer sur un grand terrain une quarantaine de chapiteaux. Mais depuis le 17 novembre, les populaires marché aux puces et vide grenier sont interdits en raison de la situation sanitaire. L’épidémie maintenant maitrisée, plusieurs manifestations comme des salons et expositions artisanales ont obtenu le vert. Alors pourquoi pas les petits marchés de la Presqu’île s’interrogent les riverains de Taravao… « Qu’on nous ouvre la porte, qu’on pense à nous. pour moi c’est comme si on nous avait oublié. Mes pauvres exposants m’appellent presque tous les jours. Les petits qui veulent travailler, vendre leurs affaires et gagner un peu de sous. »

Selon le haut-commissariat, les autorités optent pour le principe de précaution en levant les restrictions de manière progressive. Bien que la situation sanitaire soit stabilisée, le virus circule encore. 7 nouveaux cas ont été enregistrés au cours du week-end.
Les vides greniers, marchés aux puces ou brocante se distinguent des salons dit professionnels. Les garanties de sécurité sanitaires doivent être suffisantes notamment dans la gestion des flux et la distanciation. « On peut organiser avec de bonnes règles. J’ai mes employés qui surveillent les clients et les visiteurs, on leur dit, ils savent, ils remettent leur masque. »

Les représentants du secteur comptent faire des propositions aux autorités en rappelant notamment que ce type de manifestation ne dure qu’une demi-journée .

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