Les transports scolaires sur la sellette

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Publié le 03/08/2017 à 15:45 - Mise à jour le 03/08/2017 à 15:45

Chaque jour en Polynésie, plus de 20 000 élèves sont transportés par les bus scolaires. Entièrement gratuit, le transport est organisé par la direction générale de l’éducation et des enseignements.

Ce matin, à deux semaines de la rentrée scolaire, il était temps de faire le point. Deux problématiques ont été soulevées par la fédération des parents d’élèves. La première ? Le ramassage des élèves dans les écoles en périphéries des communes. « Le souci, c’est que les parents se plaignent toujours parce que les retours se font plus tard. Soit ils attendent plus d’une heure, ou deux heures que leurs enfants rentrent de l’école », explique Tahia Teriinoho, membre de l’association des parents d’élèves

La solution : raccourcir les chemins de communication entre l’école et le transporteur afin de signaler rapidement le problème. Autre problématique soulevée ce matin. La sécurité des enfants dans les bus. Le parc de transport est vieillissant. Il a aujourd’hui plus de 20 ans: « Il y a beaucoup de bus qui tombent en panne, et à cause de cela, pas mal d’enfants ne sont pas acheminés à l’école. Cette question a été soulevée car nous avions besoin d’être rassurés sur ce point. », précise Tepuanui Snow, pdt de la fédération des parents d’élèves.
 
Le directeur de la société de transport scolaire est conscient du problème. Selon lui, les bus sont régulièrement contrôlés. « Le service technique c’est un examen que le bus passe auprès de la Direction des Transports Terrestres, qui assure que tous les points de sécurité sont bien maintenus, et qu’il n’y a pas de souci à ce niveau-là. Si le problème est récurrent, il faut nous le signaler rapidement. »
 
Des bus vieillissants et des financements qui tardent à venir selon le directeur de cette société de transport qui souhaiterait pouvoir renouveler ses véhicules. Du côté de la DGEE, l’apaisement est primordial à quelques jours de reprendre le chemin de l’école. « On gagnera toujours à dialoguer, pour identifier les problèmes et les régler sereinement avec les usagers », selon Thierry Delmas, directeur général de l’éducation et des enseignements. Le 17 août, le schéma directeur des transports terrestres doit être débattu à l’Assemblée.
 

Rédaction Web avec Sophie Guébel

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