Les syndicats de salariés ne rencontreront pas le gouvernement vendredi matin pour évoquer la loi sur l’obligation vaccinale. En tous cas, par pour le moment. Car en même temps se déroulera le conseil d’administration de la Caisse de Prévoyance Sociale. Seul le patronat répondra donc présent à l’invitation d’Edouard Fritch. « Le gouvernement reporte cette rencontre avec les syndicats pour demain vendredi alors que demain vendredi matin on est au conseil d’administration de la CPS et vous savez que ce conseil d’administration est drôlement important puisqu’on va parler quand même de la PSG, 130 milliards, rappelle Patrick Galenon (…) On ne sait pas pourquoi ils nous invitent en même temps. Nous on n’ira pas à la rencontre, on ira à la CPS« , déclare Patrick Galenon secrétaire général de la CSTP-FO.
Le Conseil d’administration de la CPS promet d’être agité vendredi alors qu’une partie des représentants des salariés a boycotté le vote du projet du COSR sur les retraites. Le COSR veut proposer une contribution de solidarité à un taux de 1 à 1,5%, en attendant la mise en place d’une réelle réforme. « On ne voit pas pourquoi on mettrait une TVA sociale et il faudrait en rajouter une autre couche sur les retraités. On n’est pas du tout d’accord avec cette façon de voir. (…) J’aurai préféré qu’on ai une taxe spécifique. Si c’est pour faire en sorte que cette taxe là serve à la maladie, à la retraite, je ne vois pas pourquoi à la retraite on va reimposer une autre nouvelle taxe (…) Ça ne passe pas. »
Le projet de grève générale, est par ailleurs toujours d’actualité rappelle Patrick Galenon, qui estime à 4% l’augmentation du coût de la vie. Les partenaires sociaux disent s’inquiéter pour le pouvoir d’achat des Polynésiens. « Notre grève générale s’intéressera au pouvoir d’achat. Pas seulement pour les smicars mais aussi pour l’ensemble des salariés. Il faut savoir qu’aujourd’hui d’après nos informations on est à 4% d’augmentation du coût de la vie sur le panier de la ménagère des plus humbles donc c’est normal qu’on demande à avoir une augmentation de salaire de 4%. (…) On est en train d’essayer de bien cerner nos sujets. (…) Plutôt que de caisse de chômage, nous on parlerait d’une assurance pour ceux qui ont involontairement perdu leur emploi. Et la grève est basée sur tout ça. Il est intéressant d’aller voir à la CPS à quelle sauce on va nous manger pour mieux aiguiser nos couteaux. »
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