Les sages-femmes, ces anges de la maternité

Publié le

Vendredi 5 mai, on célébrait la journée internationale des sages-femmes, l’occasion de mettre un coup de projecteur sur ces anges des maternités. Elles sont au nombre de 180 en Polynésie. Le métier ayant beaucoup évolué, les compétences des sages-femmes se sont étendues. Direction la clinique Cardella à Papeete, à la rencontre de ces professionnels de santé.

Publié le 08/05/2023 à 10:17 - Mise à jour le 08/05/2023 à 10:17

Vendredi 5 mai, on célébrait la journée internationale des sages-femmes, l’occasion de mettre un coup de projecteur sur ces anges des maternités. Elles sont au nombre de 180 en Polynésie. Le métier ayant beaucoup évolué, les compétences des sages-femmes se sont étendues. Direction la clinique Cardella à Papeete, à la rencontre de ces professionnels de santé.


Marine Belin, sage-femme à la clinique Cardella, accompagne les parents pour la naissance de Kautoki. De l’accouchement jusqu’au premier mois du nourrisson, elle est présente pour assurer le suivi médical du bébé et répondre aux questions de la maman. Entre la sage-femme et les parents, c’est un lien de confiance qui se noue dès la première rencontre : « Si les femmes arrivent directement en travail, le jour de l’accouchement ou quelques heures avant, on va suivre leur travail, on va réaliser l’accouchement. Et ensuite, notre rôle va se jouer à la maternité dans les premiers jours pour accompagner la parentalité et aussi l’adaptation du bébé à la vie extra-utérine. Cela passe par l’allaitement, et par tous les soins à bébé et à maman dans les premiers jours qui sont décisifs avant le retour à domicile ».

Un tiers des naissances en Polynésie sont réalisées en clinique privé, soit près de 1 400 accouchements par an. Dans cette clinique, 8 sages-femmes se relaient avec le personnel soignant pour le bien-être des nourrissons et de leur maman, avant le retour à la maison. Des sages-femmes libérales prennent ensuite le relais pour les visites de contrôle à domicile. « Même si on a l’expérience d’un premier enfant, un nouveau-né, c’est tout petit, tout fragile, et elles sont là pour nous appuyer, nous soutenir » confie Tehani Lei, maman de Kautoki. « On va s’assurer que le bébé mette bien en place sa respiration, qu’il va réussir à bien réguler sa température, il faut bien le réchauffer, et ensuite il faut qu’il se nourrisse bien » ajoute Marine Belin.

Matha Williams, présidente du Conseil de l’Ordre des sage-femmes de Polynésie française, invitée du journal :


Les sages-femmes ont aujourd’hui un large panel de compétences. Leur rôle s’étend au-delà de la grossesse et de l’accouchement, elles interviennent aussi dans le suivi gynécologique de prévention ou de contraception.

– PUBLICITE –

Depuis 1992, la journée internationale des sages-femmes est célébrée chaque 5 mai. Une journée relayée au fenua depuis l’an dernier seulement. « Le metier des sages-femmes est souvent très méconnu, notamment notre champ de compétences qui est médical. On est une profession médicale comme les médecins, comme les pharmaciens, les dentistes…(…) On joue un rôle vraiment très important dans le système de santé » indique Ambre De Sieno, vice-présidente du syndicat des sages-femmes de Polynésie française.

Lire aussi > Michael, récit d’un sage-femme passionné

Ce métier généralement exercé par la gente féminine séduit de plus en plus les hommes. La première année de médecine est obligatoire. Un cursus qui évolue, car dès l’an prochain il faudra compter 6 ans d’études contre 5 aujourd’hui. La réforme de la formation des sages-femmes a d’ailleurs été adoptée début 2023 pour une meilleure reconnaissance du métier.

Dernières news

Activer le son Couper le son