Ils sont 242 enseignants, mis à disposition par l’Education nationale, à être récemment arrivés en Polynésie française. Ce mardi, ils ont été réunis dans le grand amphithéâtre de l’Université de la Polynésie française afin d’être sensibilisés aux spécificités locales.
« Nous avons eu ce matin des explications sur la culture polynésienne, sur le tempérament des enfants en Polynésie, sur l’économie de la Polynésie et cet après-midi la ministre va nous recevoir et nous aurons des informations sur nos postes puisque, après, nous allons être dispatchés sur l’ensemble de la Polynésie », confie Catherine Lacambre, une enseignante spécialisée qui exerce depuis une trentaine d’années en métropole.
« C’est vraiment une mise à disposition, c’est-à-dire qu’on est là pour les élèves de la Polynésie, poursuit-elle. Je pense avoir une bonne connaissance des élèves en difficulté et j’espère pouvoir faire profiter les élèves de la Polynésie de cette expérience. »
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Les élèves en difficultés sont d’ailleurs ceux à qui la ministre de l’Education, Christelle Lehartel, souhaite que les enseignants s’intéressent en priorité. « Parce qu’il y a toujours ce fort écart entre les bons élèves qui deviennent meilleurs et ces élèves qui sont un peu fragilisés. Donc cette année il faut vraiment mettre le point sur ce type d’élèves », a-t-elle déclaré.
« Notre objectif cette année est d’expliquer aux enseignants qui arrivent qu’ils ne sont pas en enseignement en Polynésie comme s’ils étaient en métropole, a précisé de son côté le vice-recteur de la Polynésie française, Philippe Couturaud. C’est une véritable mission, ils sont là avec des objectifs et ils sont là pour travailler avec nous, pas travailler individuellement chacun de leur côté, mais travailler avec nous pour le bien de la Polynésie. C’est ça le plus important. »
Les nouveaux arrivants sont là avec un contrat de deux ans renouvelable une fois.