Que mange-t-on en Polynésie française ? Comment se répartissent les aliments consommés ? Et quels en sont les risques pour la population ? Pour tenter de répondre à ces questions, l’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) a mené une étude sur les comportements alimentaires. Et pour analyser ce que mangent les Polynésiens, l’ISPF a converti les dépenses recensées dans l’enquête budget des familles en kilocalories.
Cette étude apporte de nombreux éclairages sur nos habitudes alimentaires et elles ne sont pas exemplaires. Nous mangeons en moyenne 1,1kg de nourriture par jour, pour 2 500 kilocalories. C’est 300 de plus que les recommandations.
Quand on analyse le contenu de nos assiettes, on s’aperçoit que la plupart de ces calories proviennent des féculents, en particulier le riz blanc et la baguette. Malgré le caractère insulaire de notre pays, le poisson est loin de rencontrer le même succès que la viande, et notamment les cuisses de poulet surgelées, qui représente 15% des protéines que nous consommons.
Cette étude apporte de nombreux éclairages sur nos habitudes alimentaires et elles ne sont pas exemplaires. Nous mangeons en moyenne 1,1kg de nourriture par jour, pour 2 500 kilocalories. C’est 300 de plus que les recommandations.
Quand on analyse le contenu de nos assiettes, on s’aperçoit que la plupart de ces calories proviennent des féculents, en particulier le riz blanc et la baguette. Malgré le caractère insulaire de notre pays, le poisson est loin de rencontrer le même succès que la viande, et notamment les cuisses de poulet surgelées, qui représente 15% des protéines que nous consommons.
Dans l’ensemble, la répartition des apports énergétiques entre glucides, lipides et protéines respecte les dernières recommandations nutritionnelles. Cependant, la consommation de sel est trop élevée, le double de ce qu’il faudrait. Le sucre, lui aussi, est surconsommé. Autant d’habitudes qui génèrent des maladies bien connues en Polynésie, comme le diabète, l’hypertension, l’AVC ou le cancer.
Quand on regarde dans le détail, 4 Polynésiens sur 10 ont une consommation trop riche en graisses, notamment en huile de tournesol et d’arachide. En cause, une trop forte consommation de fritures et d’assaisonnements.
1 Polynésien sur 4 tire la majeure partie de ses calories du sucre, et notamment des gâteaux, des sodas mais aussi des fruits tels que la mangue et la banane. 1 Polynésien sur 4 privilégie l’amidon pour ses apports caloriques : le riz, le pain ou encore les haricots. Il s’agit essentiellement de personnes qui ont des faibles revenus.
Enfin, pour 10 % de la population, ce sont les protéines qui prédominent : les poissons et la viande. Il s’agit surtout de pêcheurs et d’agriculteurs résidant dans les îles.
Quand on regarde dans le détail, 4 Polynésiens sur 10 ont une consommation trop riche en graisses, notamment en huile de tournesol et d’arachide. En cause, une trop forte consommation de fritures et d’assaisonnements.
1 Polynésien sur 4 tire la majeure partie de ses calories du sucre, et notamment des gâteaux, des sodas mais aussi des fruits tels que la mangue et la banane. 1 Polynésien sur 4 privilégie l’amidon pour ses apports caloriques : le riz, le pain ou encore les haricots. Il s’agit essentiellement de personnes qui ont des faibles revenus.
Enfin, pour 10 % de la population, ce sont les protéines qui prédominent : les poissons et la viande. Il s’agit surtout de pêcheurs et d’agriculteurs résidant dans les îles.
Cette étude permet également de voir que les habitudes alimentaires ne sont pas les mêmes en fonction du lieu où l’on habite. C’est aux Marquises que l’on consomme le plus de calories, 3 400 par jour en moyenne, contre 2 400 pour les îles de la Société.
Autant d’enseignements que pourra tirer le gouvernement pour déterminer sur quels produits il devra faire de la prévention ou jouer sur la taxation. Notons tout de même que si cette étude fournit de précieuses informations sur les aliments ingérés, elle ne prend pas en compte la corpulence ni l’exercice physique des personnes interrogées.
Autant d’enseignements que pourra tirer le gouvernement pour déterminer sur quels produits il devra faire de la prévention ou jouer sur la taxation. Notons tout de même que si cette étude fournit de précieuses informations sur les aliments ingérés, elle ne prend pas en compte la corpulence ni l’exercice physique des personnes interrogées.
Rédaction web avec Tamara Sentis