Les pharmacies ont fait leurs stocks de gels et de masques

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Les stocks de masques et gels hydroalcooliques des pharmacies sont suffisants. Avec l’arrivée progressive des touristes, les officines ont anticipé. Elles avaient été prises d’assaut au début de la crise sanitaire par leur clientèle qui, aujourd’hui, doit se réhabituer à l’application des gestes barrières.

Publié le 20/07/2020 à 15:23 - Mise à jour le 20/07/2020 à 15:31

Les stocks de masques et gels hydroalcooliques des pharmacies sont suffisants. Avec l’arrivée progressive des touristes, les officines ont anticipé. Elles avaient été prises d’assaut au début de la crise sanitaire par leur clientèle qui, aujourd’hui, doit se réhabituer à l’application des gestes barrières.

Son port est obligatoire ou recommandé selon les officines. Dans les pharmacies, le masque fait à nouveau partie des habitudes du quotidien. Et le personnel rappelle l’application des mesures barrières à sa clientèle. Avec l’arrivée des touristes en provenance d’Europe et des Etats-Unis, la population s’inquiète à nouveau sans pour autant paniquer.

« On a eu de grosses ventes mercredi, confie Noëlla Laille, vendeuse en pharmacie. Jeudi ça a été le pic et vendredi ça a diminué. Mais maintenant, régulièrement dans la journée, on a des gens qui reviennent acheter, qui se protègent parce qu’ils ont un peu peur que ça recommence, qu’on soit de nouveau en confinement. Et ça ils ne veulent pas. »

Les stocks de masques ont été réceptionnés en quantité suffisante pour répondre à la demande. Une demande qui a évolué. Si au début de la crise sanitaire, les clients se ruaient pour acheter en volume, les masques se vendent désormais à l’unité ou reconditionnés en paquets de 10.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Joséphine, qui habite Rikitea, préfère faire du stock, car il n’y a pas de pharmacie sur son île. « Nous n’avons pas eu le covid-19 depuis le confinement jusqu’à aujourd’hui, indique-t-elle. Mais avec les vols internationaux qui sont ouverts, on commence à avoir des touristes, donc il faut prendre des précautions pour éviter d’être malade. »

Dans une pharmacie de la capitale, pas de pénurie de gels ni de masques. L’inventaire des stocks est transmis à la Direction de la santé, mais ce professionnel n’a pas de visibilité des stocks du territoire. Il s’est approvisionné avec son fournisseur de métropole par précaution.

« On vend 60 à 70 boîtes par mois maximum, ce qui fait qu’on a un condensé de commandes d’à peu près 60 boîtes de 50 masques par mois, explique le pharmacien Pierre Taulelle. Après on peut s’approvisionner ici. Par contre, ce qui est embêtant localement, c’est que les grossistes n’ont plus du tout de gants à usage unique. Là je ne sais pas quels sont les stocks. »

Si le port du masque et les mesures de distanciation ont été un peu oubliés par certains, les mesures barrières sont redevenues rapidement un réflexe pour d’autres qui souhaitent écarter un risque de contamination.

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