Le transport scolaire pas encore organisé dans certaines zones

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Ils dénoncent des dysfonctionnements au niveau du transport scolaire. Les parents d'élèves du quartier Paraita à Papeete pointent du doigt le manque de place dans les bus et la fréquence des passages. Depuis la rentrée, la colère monte chez ces parents.

Publié le 02/09/2023 à 10:05 - Mise à jour le 02/09/2023 à 10:42

Ils dénoncent des dysfonctionnements au niveau du transport scolaire. Les parents d'élèves du quartier Paraita à Papeete pointent du doigt le manque de place dans les bus et la fréquence des passages. Depuis la rentrée, la colère monte chez ces parents.

À chaque rentrée, le problème revient. Trop peu d’élèves du collège Maco Tevane sont inscrits auprès du transporteur qui ne met donc pas de bus scolaire à disposition. Ce sont alors des lignes régulières qui desservent l’établissement. Une situation mal vécue par certains parents d’élèves. Ils déplorent le manque de place dans les bus, et le fait que leurs enfants soient mêlés à des passagers adultes. « Il y a des clients et à Vaininiore, Paraita, il y a beaucoup d’enfants. Aujourd’hui il y en a 16 si je ne me trompe pas. Il n’y a pas de place. Ils se lèvent, explique Marguerite Tamaititahio, parent d’élèves. Il y a des enfants qui sont petits et ils n’arrivent pas à se tenir. »

Pour les transporteurs, le problème vient du manque d’information au niveau des cartes de transports attribuées aux scolaires. En l’absence de liste définitive des inscriptions au moment de la rentrée, difficile pour eux de s’organiser. « Pendant ce temps de transition, on transporte tous les élèves sans chercher à vérifier s’ils sont inscrits aux transports scolaires ou pas. Cependant, l’année dernière, pour cet établissement et ce quartier en particulier, je n’ai qu’un élève inscrit, souligne Xavier Chung Sao directeur du RTC de Tahiti. Il y a une réalité de terrain par rapport au nombre d’élèves à transporter, par rapport aux effectifs que moi, on me déclare à transporter. Du coup aujourd’hui sur le terrain, nous sommes amenés à transporter plus d’élèves que ceux qu’on nous déclare »

« Et puis à la rentrée du mois d’août, il y a des mouvements de population, ajoute Eric Tournier, directeur général de la DGEE. Et par conséquent, nous laissons une marge pour permettre aux élèves, aux familles, de pouvoir bien prendre leur inscription en collège, en lycée. Il y a aussi des élèves qui changent d’orientation, qui souhaitent avoir un nouvel établissement ou une autre formation et ils changent. Par conséquent, si nous avions un système totalement figé, eh bien, nous aurions des élèves qui sont exclus du transport scolaire. »

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Les élèves qui souhaitent bénéficier d’un ramassage scolaire gratuit devront s’inscrire avant la mi-octobre.

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