Les fidèles de Maria No Te Hau retrouvent le Chemin de croix pour le Vendredi Saint

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En ce Vendredi Saint, les catholiques de Tahiti ont effectué le Chemin de croix pour commémorer la passion du Christ. Cette tradition vieille de plus de 2000 ans avait été mise en suspens, il y a 3 ans, par la paroisse Maria No Te Hau en raison de la pandémie de covid 19. Le retour de la procession sur les hauteurs de la Mission a attiré un grand nombre de croyants.

Publié le 29/03/2024 à 14:54 - Mise à jour le 02/04/2024 à 14:34

En ce Vendredi Saint, les catholiques de Tahiti ont effectué le Chemin de croix pour commémorer la passion du Christ. Cette tradition vieille de plus de 2000 ans avait été mise en suspens, il y a 3 ans, par la paroisse Maria No Te Hau en raison de la pandémie de covid 19. Le retour de la procession sur les hauteurs de la Mission a attiré un grand nombre de croyants.

Une croix géante et une montagne à gravir ! Les fidèles de la Mission se sont levés tôt pour récréer le parcours que Jésus a emprunté dans les rues de Jérusalem. Un moment fort dans la vie d’un chrétien.

« C’est utile pour tout le monde de faire ce Chemin de croix. Apporter notre foi à Dieu et se retrouver en soi, surtout », explique l’un des participants. « Prier pour nos âmes qui sont parties avant nous, c’est très important. Ils ont besoin de nous », ajoute un autre.

Pour la première fois, un prêtre missionnaire de Brazzaville, capitale de la République du Congo, a mené la procession. Prier devant les 14 stations qui rappellent le calvaire du Christ le jour de sa mort est bien plus qu’un symbole, selon le père Gildas Dibantza Peleka.  

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« C’est une souffrance qui s’est transformée en joie. On dit toujours dans la vie, vulgairement, passe par la passion pour savourer la résurrection. C’est-à-dire que dans la vie, il faut toujours expérimenter la douleur. Seule la personne qui a expérimenté la douleur peut bien en parler », indique l’ecclésiastique.

Au pied de la croix jubilaire, une souffrance pernicieuse inquiète les catholiques : celle du suicide des jeunes. En ce mois de mars, 4 personnes ont mis fin à leurs jours en l’espace d’une semaine.

« Ça m’interpelle beaucoup », dit Boniface Tehei, le responsable du comité diocésain de la pastorale des jeunes, « il faut qu’on se voie avec tous les acteurs (…) pour essayer de chercher quelque chose qui puisse aider nos jeunes. Pas que la prière. Il y a aussi des actions à mener ».

Crucifier le vendredi selon les Évangiles, Jésus-Christ ressuscite le troisième jour. Un symbole d’espoir pour tous les chrétiens le dimanche de Pâques.

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