Les femmes au cœur de l’unité de recherche de l’Université de la Polynésie

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Elles sont passionnées par l’enseignement et l’environnement, sont maitres de conférence, professeures des universités ou post doctorantes. Leurs travaux sont précieux pour mieux comprendre les impacts du réchauffement climatique ou encore les enjeux pour protéger les écosystèmes du territoire.

Publié le 08/03/2022 à 16:40 - Mise à jour le 08/03/2022 à 16:58

Elles sont passionnées par l’enseignement et l’environnement, sont maitres de conférence, professeures des universités ou post doctorantes. Leurs travaux sont précieux pour mieux comprendre les impacts du réchauffement climatique ou encore les enjeux pour protéger les écosystèmes du territoire.

Cette année, pour la journée internationale des droits des femmes, l’accent est porté sur la reconnaissance de la contribution des femmes qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable.

À cette occasion, le haut-commissaire de la République en Polynésie, Dominique Sorain, accompagné du délégué Territorial à la recherche et à la technologie, Jean-Christophe Auffray se sont rendus à l’Unité Mixte de Recherche Ecosystèmes Insulaires Océaniens, où ils ont rencontré les jeunes chercheuses dans leurs laboratoires et leurs lieux de travail avec notamment un nouvel espace de travail partagé (open space). Objectif : échanger avec les chercheuses et les enseignantes sur leurs parcours et leurs engagements scientifiques. « Ce sont des personnes qui travaillent sur des sujets très pratiques, sur des problèmes de collecte d’essaims d’huîtres perlières, sur des problèmes de reproduction de préservation du stock de bénitiers… Ce sont des retours pour le fenua » a indiqué Dominique Sorain.

Au cœur de l’unité de recherche écosystèmes insulaires océaniens, Chloé Brahmi est la spécialiste du bénitier, et plus précisément en écophysiologie. Elle étudie les effets des variations de température, ou encore de pression de CO2 dissout dans l’eau sur le coquillage. Les bénitiers comme les coraux révèlent de nombreuses informations sur les effets du changement climatique. « J’utilise un outil qui s’appelle le microscope électronique à balayage. Il utilise des électrons et nous permet à accéder à des grossissements 2 fois 30 000, 100 000 selon le modèle indique la maître de conférence en biologie.

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D’autres jeunes doctorantes et post doctorantes sont passionnées par la science et l’environnement. Elles cherchent des solutions pour réduire l’usage des matériaux plastiques dans la perliculture afin de préserver les écosystèmes. Un espace de travail à l’UPF permet à d’anciens étudiants polynésiens de mettre en application leur savoir. « L’écotoxicologie, c’est tout ce qui se rapporte à la pollution de l’environnement, l’interaction qu’il y a entre les organismes et la pollution de tout type, plastiques, métaux, pesticides… » explique Tiare Belamy, post -doctorante en écologie marine.

« Toutes ces femmes-là ont un rôle à jouer avec leurs collègues, avec tous les hommes aussi qui sont des enseignants chercheurs. Je pense qu’il faut vraiment considérer qu’on a une place complète » précise Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de la commission recherche à l’UPF.

Sur les 178 enseignants chercheurs doctorants que compte l’université, les femmes représentent un tiers de cet effectif.

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