Dans un contexte où le progrès technologique avance à toute vitesse, et où les entreprises sont de plus en plus connectées, les attaques informatiques sont de plus en plus fréquentes.
« Dans tous les réseaux il y a forcément énormément des failles de sécurité, explique François Theou, spécialiste en cyberdéfense. C’est-à-dire qu’il y a des possibilités de rentrer sur le système d’information alors qu’on n’y est pas autorisé normalement, de se déplacer dans le système d’information pour essayer de récupérer des informations ou endommager le système d’information. »
Dans cet exercice, ces étudiants gèrent un centre opérationnel de sécurité pour une société qui fournit des compteurs électriques connectés. Des opposants ont pris le contrôle du système informatique.
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« On découvre vraiment les outils qui nous permettent de bloquer justement ces attaques, du coup je trouve que ce genre d’exercice est très utile », confie Nahaki, étudiant en 3e année de licence informatique.
Pour se protéger, mieux vaut savoir à quoi s’attendre : malware, phishing, les attaques peuvent être différentes… Derrière leur écran, chacun de ces étudiants a un rôle précis.
Pour Nahaki par exemple, c’était de « rester concentré sur le firewall, le mur de défense qui va noter toutes les connexions à notre site Internet ».
Les étudiants de Tahiti ont pris le relais de l’équipe de l’école d’ingénieurs de Bretagne Sud. Avec le décalage horaire, la lutte informatique peut ainsi être assuré 24 heures sur 24.
La cybersécurité devient un enjeu de société et la Polynésie pourrait à l’avenir devenir un site stratégique pour de nombreuses entreprises de métropole soucieuses d’assurer en continue leur sécurité informatique.