Les épiceries solidaires ont besoin de vos dons

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Publié le 04/10/2015 à 13:21 - Mise à jour le 04/10/2015 à 13:21

La première a été ouverte en 2011… elles sont aujourd’hui 7 : les épiceries solidaires (celles de Pirae, Papeete, Arue, Faa’a, Haapiti, Uturoa, et l’épicerie mobile) ont aidé 31 000 familles depuis leur création. Mais aujourd’hui, elles peinent à s’approvisionner.
De 25 millions de subventions en 2013, la Croix rouge, qui les administre, a vu les aides du Pays divisées par 5… Résultat : l’épicerie mobile de la Presqu’île a dû arrêter ses rotations pendant quelques semaines. À Papara, seule une partie des denrées sont proposées.
Papeete est aussi fermé le temps de trouver des locaux salubres.
 
Ce week-end, une grande collecte a été organisée pour permettre à ces boutiques solidaires de terminer l’année.
Pour pérenniser son offre, la Croix rouge s’organise avec les communes afin de disposer de locaux, et des invendus des commerces.
« Ca avance pas mal, puisque on des déjà des communes qui ont accepté de mettre en place une épicerie communale (notamment Faa’a et Punaauia – NDLR). Les maires vont accepter de nous aider avec les commerçants de leurs communes afin qu’ils nous donnent leurs invendus » explique Karl Lis, président de la délégation polynésienne de la Croix rouge.
 
Dans les rayons de ces épiceries, les familles peuvent trouver de la farine, du beurre, du riz, des biscuits, des PPN, mais aussi du shampoing et des produits de puériculture. Les familles participent à hauteur de 10% de la valeur réelle de la marchandise. Une aide précieuse pour Kuraigo, cliente du Fare Croix rouge de Pirae : « En magasin, je dépasserais 15 000 Fcfp… ici, j’en ai que pour 1300… et je peux avoir tout ce qu’il faut pour ma famille. J’essaie de tenir jusqu’à 1 mois et demi avec ça… Je connais beaucoup de familles nombreuses en difficulté, c’est la honte qui les retient. » 

Laure Philiber

Kuraigo, cliente du Fare Croix rouge de Pirae

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