Les églises rouvrent au public… mais en accès limité

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Le culte a été célébré, samedi et dimanche, dans quelques églises du fenua. Une pratique à nouveau rendue possible avec l’allègement du confinement. Mais malgré les demandes répétées des fidèles, les hommes d'Eglise ont préféré jouer la prudence. Comme au Sacré-Cœur de Arue, où tout a été mis en œuvre pour permettre à un maximum de paroissiens de participer.

Publié le 03/05/2020 à 16:43 - Mise à jour le 04/05/2020 à 6:43

Le culte a été célébré, samedi et dimanche, dans quelques églises du fenua. Une pratique à nouveau rendue possible avec l’allègement du confinement. Mais malgré les demandes répétées des fidèles, les hommes d'Eglise ont préféré jouer la prudence. Comme au Sacré-Cœur de Arue, où tout a été mis en œuvre pour permettre à un maximum de paroissiens de participer.

« On a l’impression de revivre, on revit vraiment sa foi », lance une paroissienne à l’issue de la première messe célébrée au Sacré-Cœur de Arue depuis six semaines.

L’édifice peut accueillir jusqu’à 800 personnes, mais les rassemblements sont pour le moment limités à 50. Il a donc fallu faire le tri.

« A partir des groupes de rosaire, des gens qui sont là tout le temps, on a établi un certain nombre d’invitations sur les deux dimanches, ce dimanche et dimanche prochain, explique père Léon Lemouzy, le prêtre de cette paroisse. Mais en laissant des places vides pour des personnes qui ne sont pas intégrées de manière très forte. »

« Nous avons fait en sorte que le maximum puisse au moins vivre une messe, ce dimanche 3 et le dimanche 10 mai. Parce que nous attendons le prochain arrêté du haut-commissaire qui devrait évoluer si tout se passe bien le 14, indique de son côté le diacre Gérard Picard-Robson. Donc on prend ce qu’on nous donne et on fait en sorte de nous adapter aux règles. Et notre évêque monseigneur Jean-Pierre a établi par un décret comment se comporter et comment organiser les messes que nous allions célébrer afin que tout le peuple puisse au moins vivre une messe. Ce n’est pas facile parce que tout le monde veut venir à la messe, on est presque prêt à se battre au portillon comme dans un magasin de soldes. »

Les portes habituellement grandes ouvertes pendant le culte sont cette fois-ci restées closes. Et pour cette reprise des offices religieux ouverts au public, les ecclésiastiques ont pris soin d’appliquer les mesures barrières : lavage des mains, espacement des paroissiens, port du masque… La chorale a d’ailleurs dû apprendre à chanter avec un masque…

Hormis quelques paroisses catholiques, très peu de confessions religieuses ont proposé des offices publics ce week-end. Cinq jours après l’allègement du confinement, elles s’adaptent progressivement à ces nouvelles règles.

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