Si pour certains habitants, le confinement c’est devoir prendre son mal en patience, pour cette mamie de Mahina, c’est l’occasion de resserrer les liens familiaux et d’inciter ses petits-enfants à renouer avec la nature. « Je crois qu’ils sont heureux du confinement quand ils sont devant leurs appareils… Mais on essaie de les sortir de là, pour éviter qu’ils s’avachissent devant leurs appareils » explique Vaite Helme-Jamet.
« Personnellement, cela me permet de parler davantage à ma famille. Généralement, je pars tôt le matin et je reviens tard le soir, donc on ne parle pas beaucoup. Là, on parle, et en plus, je retrouve des cousins qui étaient enfermés chez eux et qu’on a ramenés ici. On se retrouve en famille » ajoute Aratai Jamet, son petit-fils.
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En Chine, le confinement des habitants a permis une baisse importante de la pollution. C’est le constat effectué par la NASA et l’Agence spatiale européenne. Pour frère Maxime Chan, fervent défenseur de l’environnement, cela confirme non seulement l’impact de l’activité humaine sur la nature, mais également l’interdépendance entre les êtres humains. « Nous ne sommes pas des individus séparés les uns des autres. Ce qui arrive aux autres nous interpelle, cela a des conséquences sur notre vie personnelle, et surtout sur ce qui nous entoure. (…) Et on s’aperçoit que nous sommes qu’un élément de cet ensemble, un faible élément. Il suffit d’un petit virus que l’on ne connait pas pour que tout soit bouleversé dans notre vie » nous dit-il.
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Sur le territoire, il n’existe aucun organisme capable de mesurer le taux de pollution de l’air pour voir si le confinement a eu des effets positifs sur l’environnement. Les climatologues de Météo-France Polynésie disent attendre la fin de la période de confinement pour dresser un bilan des températures enregistrées.