La parlementaire a tiré la sonnette d’alarme. En séance à l’assemblée, le ministre de la Santé a reconnu que le transport de matériel médicalisé a été mal anticipé lors de la transition entre les anciens appareils Airbus et les dreamliner de Boeing . Des premiers soucis techniques avaient été signalés pour le transport de couveuses entre Papeete et la Nouvelle-Zéllande. Pour les civières, la compagnie au tiare doit obtenir une certification, mais le délai d’obtention prend plusieurs mois.
Comment faire alors en cas d’évacuation sanitaire urgente nécessitant ce matériel médicalisé ? La CPS doit-elle passer une convention avec une autre compagnie aérienne ? Les moyens des forces armées peuvent-ils être utilisés ? Le président du groupe Tavini souhaite que l’assemblée se penche rapidement sur la question : « Devant la fréquence de ce genre de problème, je pense qu’on devrait étudier avec la firme Boeing aujourd’hui, l’éventualité de pouvoir répondre à cette prestation. 20 000 km ce n’est pas la porte à côté et pour amener un malade rapidement sur Paris à travers le transport aérien dont on dispose, nécessite que le gouvernement s’y atèle très rapidement pour voir comment on pourrait obtenir la certification« , estime Tony Geros.
Sur les cinq dernières années , 70 % des transferts de malades ont été réalisés vers la métropole, contre 30 % vers la Nouvelle-Zélande.