Les demandes d’aides sociales en forte hausse

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Depuis le début de la crise sanitaire, les demandes d’aides sociales sont en constante augmentation. À la direction des Solidarités, de la Famille et de l’Egalité (DSFE), on constate la venue de nouveaux profils. Des salariés devant faire face à une perte de revenu ou des patentés en difficulté. Face a cette situation, la DFSE doit réajuster ses aides car le budget alloué est d’ores et déjà quasiment consommé.

Publié le 04/11/2020 à 10:16 - Mise à jour le 04/11/2020 à 10:16

Depuis le début de la crise sanitaire, les demandes d’aides sociales sont en constante augmentation. À la direction des Solidarités, de la Famille et de l’Egalité (DSFE), on constate la venue de nouveaux profils. Des salariés devant faire face à une perte de revenu ou des patentés en difficulté. Face a cette situation, la DFSE doit réajuster ses aides car le budget alloué est d’ores et déjà quasiment consommé.

Les aides sociales des trois régimes, RSPF, RGS et RNS, ont doublé voire triplé entre le 20 mars et le 31 mai 2020 par rapport à l’an passé.

Depuis le mois de janvier, la direction des Solidarités, de la Famille et de l’Egalité (DSFE) a ainsi traité 40 000 demandes d’aide, majoritairement pour des dépenses alimentaires. Mais les fonds ne sont pas extensibles. Sur les 260 millions de Fcfp de budget alloué pour l’année, il ne reste que 10% du montant. La direction est donc contrainte de réajuster ses aides.

« Aujourd’hui, en fin d’année, on a un budget qui est quand même restreint et contraint, donc sur le montant des aides sociales par exemple, on va essayer de répondre au plus juste des besoins des familles, explique Valérie Hong Kiou, chef de service de la DSFE. Mais on a vraiment de petites craintes de ne pas pouvoir répondre à tous les besoins des familles. »

Au début de la crise sanitaire, les personnes en difficulté ont craint de manquer, et se sont ruées sur les aides. Aujourd’hui ce sont de nouveaux profils qui se manifestent. Des salariés poussent ainsi la porte de la direction des Solidarités après avoir connu une baisse conséquente de leurs revenus.  

« En général c’est pour des produits de première nécessité, cependant on s’attend à avoir une recrudescence de demandes d’aide pour les loyers », précise Valérie Hong Kiou.

Face à cette crise brutale, la DFSE doit repenser son mode d’attribution des aides. Elles sont attribuées au cas par cas. Au delà des besoins pécuniers, les travailleurs sociaux constatent aussi que la crise mine le moral des demandeurs.

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