Les centres de vacances s’apprêtent à rouvrir leurs portes en juillet

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Les enfants attendent avec impatience l'ouverture des centres de vacances en juillet, après une année blanche. A cette occasion, le directeur de l'Union Polynésienne pour la Jeunesse, Taoahere Maono, était l'invité plateau de notre journal télévisé, samedi soir.

Publié le 23/05/2021 à 12:05 - Mise à jour le 23/05/2021 à 12:05

Les enfants attendent avec impatience l'ouverture des centres de vacances en juillet, après une année blanche. A cette occasion, le directeur de l'Union Polynésienne pour la Jeunesse, Taoahere Maono, était l'invité plateau de notre journal télévisé, samedi soir.

Après une année blanche, les centres de vacances reprennent pour le mois de juillet. Quel est le planning ?

« Je tenais à préciser que pour nous, ce ne fut pas une année blanche. Car malgré la covid, notre fédération a, par tous les moyens, tenté d’éditer un protocole sanitaire à l’attention des directeurs et des animateurs des centres de vacances pour que l’activité puisse ouvrir ses portes l’an dernier. Et c’est ce que nous avons fait puisque nous avons accueilli plus de 9000 enfants sur une année entière malgré la covid. Alors oui on est optimiste et pour cette année, le message est clair : renouveler notre volonté d’accueillir le maximum d’enfants en centres de vacances. A l’heure où je vous parle, on estime à une trentaine de centres de vacances sur la totalité de la Polynésie française avec une bonne partie qui ouvriront leurs portes sur les Marquises et aux Tuamotu. C’est l’occasion pour nous de rappeler que les centres de vacances, c’est vraiment un outil permanent au service des quartiers prioritaires, puisque ce sont des espaces dans lesquels les enfants sont en sécurité, peuvent bénéficier d’activités et de repas ».

« Pour le mois de mais, en est sur les formations BAFA, donc en préparation des centres de vacances du mois de juillet. On a quelques sessions de formation BAFA qui ont ouvert leurs portes ce matin même. Donc on est dans la préparation des futurs animateurs qui encadreront nos enfants durant le mois de juillet ».

Craignez-vous qu’avec la pandémie, les parents soient réticents à l’idée d’inscrire leurs enfants en centres de vacances ?

« On est mitigé. De notre côté, on est persuadé que c’est une nécessité, si c’est pas une urgence. Le confinement qu’on a vécu l’an dernier a clairement démontré que les enfants n’ont pas pu avoir d’activités collectives, des activités durant lesquelles ils apprennent à vivre en société. C’est la mission première des centres de vacances et ça va être encore le cas durant le mois de juillet. A côté de ça, on est compréhensif vis-à-vis des parents. Mais le message, c’est de les inviter au maximum à inscrire leurs enfants en centres de vacances et éviter de les laisser errer ici et là. Les mercredis après-midis, avec les vagues de violences qui ont déferlé à Papeete, les associations sont convaincues que les centres de vacances font partis de la réponse. Les centres de vacances, c’est pas simplement un endroit où on fait le guignol, c’est véritablement des activités socio-éducatives qui sont offertes à nos enfants. […] Chaque année, ils sont à peu près 200 animateurs. La majorité sont bénévoles, c’est important de le rappeler. Donc ils donnent de leur temps et leur énergie pour servir ce pays et être au plus proche de nos enfants ».

90 jeunes devraient signer leur contrat en service civique pour l’exercice 2021. Quels sont les secteurs d’activités qu’ils rejoindront et que vont-ils réaliser ?

« L’UPJ est détenteur d’un agrément territorial qu’on obtient auprès du Haut-Commissariat. Pour cette année, il nous a été accordé un contingent de 90 engagés en service civique. Une partie a démarré le 1er mai et une autre partie démarrera le 1er juin. On a une mission générale qui est l’animation socio-éducative justement, et ensuite elle se décline sous différente manière. Dans Puna Reo, par exemple, ils sont dans l’accompagnement scolaire et dans les activités culturelles que mènent l’association ».

Quelles sont les autres projets de l’Union Polynésienne pour la Jeunesse cette année ?

« Pour cette année, nous relançons les grandes manifestations jeunesse. Donc il y a l’inter-CVL sur le mois de juillet et ensuite il y aura le festival Taure’a Move qui va changer de visage cette année, et la 15ème édition du festival Upa Nui. […] C’est prévu pour cette année, avant décembre en tout cas ».

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