La nouvelle attriste les catholiques du monde entier. Le décès des suites d’un AVC du Pape François, en ce lundi de Pâques, a été annoncé peu après 7 h 30, heure de Rome.
« Mon épouse me l’a appris hier soir. J’ai dit : ‘ah non, ce n’est pas possible’ (…) ça me fait quelque chose. C’est vraiment touchant », témoigne Jean-Baptiste, un fidèle.
« Il a été élu le jour de l’anniversaire de mon petit-fils qui venait d’avoir un an, le 13 mars 2013. Chaque 13 mars, on fête l’anniversaire de mon petit-fils et on pense en même temps à lui. Je suis ému. C’est quelque chose de très fort pour moi », ajoute-t-il.
– PUBLICITE –
Ida, une autre fidèle, ressent de la « douleur et en même temps de la joie ». « Il est parti le jour de la résurrection (…) c’est très symbolique. Il nous a appris à prier pour le monde fragilisé par la guerre et les divisions. Il a fait beaucoup de choses », dit-elle.
Le vicaire de la Cathédrale de Papeete, le Père Christophe, salue pour sa part la mémoire de celui qui était « vraiment le Pape des pauvres ». « Une Église pauvre pour les pauvres. Ça rejoint bien le ministère qu’on essaye d’accomplir ici », souligne-t-il.
Chez lui aussi se mêlent « peine » et « joie », « car quoi de plus beau que de mourir en pleine activité » ? « Il a donné sa dernière bénédiction juste avant (…) Dans son message urbi et orbi qu’il a fait lire, il parlait justement de la résurrection et de l’espérance (…) Quelque part, le message est traduit en acte par son départ », ajoute l’ecclésiastique.
Le corps du souverain pontife sera exposé mercredi dans la Basilique Saint-Pierre, au Vatican. En Polynésie, si l’archevêque Monseigneur Cottanceau est pour l’heure à Nukutavake, les hommages devraient se poursuivre mercredi midi avec une messe à la Cathédrale de Papeete.
Elle accueillera également une célébration officielle en hommage au pape François, dimanche, à 18h.