Les bénévoles de l’association SOS Suicide sont à l’écoute

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Ce vendredi 10 septembre est la journée mondiale de prévention contre le suicide. Sachez qu’en Polynésie, une association existe, elle est à l’écoute et prend sa mission très à cœur jusqu’à se déplacer dans les îles auprès des jeunes notamment pour aider les personnes en souffrance.

Publié le 10/09/2021 à 15:45 - Mise à jour le 10/09/2021 à 15:48

Ce vendredi 10 septembre est la journée mondiale de prévention contre le suicide. Sachez qu’en Polynésie, une association existe, elle est à l’écoute et prend sa mission très à cœur jusqu’à se déplacer dans les îles auprès des jeunes notamment pour aider les personnes en souffrance.

Anie Tuheiava a choisi de mener un combat auprès de personnes souffrants de troubles suicidaires. Un engagement, après avoir elle-même vécu une histoire similaire. Cela fait maintenant 20 ans qu’elle se bat pour cette cause :« j’ai vécu une expérience il y a très longtemps. (…) Garder le mal-être chez quelqu’un, ce n’est pas une bonne chose. Et donc il faut lâcher, lâcher prise. Et donc j’ai décidé de venir en aide aux personnes qui vivent des situations difficiles pour essayer d’accepter ce qui est difficile à accepter et que la vie continue. Voilà pourquoi je me suis investie dans l’association », raconte la présidente de SOS Suicide.

L’association compte aujourd’hui une vingtaine de membres actifs. Des psychologues, des masseurs et des paires aidants. Avec pour mission commune : être à l’écoute et apporter du bien être : « On est d’abord dans la prévention. Ensuite, lorsque la personne vit un mal-être, développe des pensées négatives, suicidaires. c’est venir en aide à ces personnes. On n’est pas des médecins. On est des écoutants. On nous a appris d’abord à écouter ces personnes. Ensuite, analyser leurs demandes pour proposer ensuite des solutions autres que la mort. Et souvent, on a on peut dire 98% de réussite par rapport à l’écoute téléphonique. »

Mais ces missions sont bien difficiles à mener depuis 3 ans. Auparavant, les personnes en souffrances étaient gérées et redirigées par les forces de l’ordre vers l’association. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas : « Aujourd’hui on n’a plus ce contact et c’est dommage. Ils ont d’autres priorités les gendarmes et je comprends. C’est pour ça que je demande aux familles de nous appeler directement. (…) Il y a toujours quelqu’un au bout du fil. C’est le travail des bénévoles. »

Selon les dernières données datant de 2019, 36 suicides aboutis ont été recensés par an en moyenne en Polynésie et 300 tentatives de suicide par an.

Jeudi 16 septembre une visioconférence avec des psychologues et l’association SOS suicide est organisée à partir de 20 heures.

Vous souhaitez contactez les bénévoles de SOS Suicide ? Composez le 40 444 767 ou bien le 87 ou 89 20 25 23

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