Autre personnalité à s’entretenir avec l’association, René Bidal, le haut-commissaire qui assure que les demandes qui lui ont été formulées remonteront au gouvernement central. « Ces demandes ont porté sur des études transgénérationnelles, sujet qui les préoccupe beaucoup. (…) Nous avons aussi abordé le cas de quelques dossiers où on leur demande des documents administratifs comme par exemple des certificats de notoriété, certificats qui coutent 30 000 Fcfp, ce qui est une somme importante, et donc je vais regarder si on ne peut pas trouver un autre document qui puisse le remplacer, comme par exemple le livret de famille. »
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Du côté de Marcel Tuihani, président de l’Assemblée qui s’est lui aussi entretenu avec l’association, on explique que « L’association estime avoir besoin de données supplémentaires pour mieux apprécier les conséquences des essais nucléaires, notamment des cancers qui se sont développés dans notre pays. ».
Léna Normand qui est la deuxième vice-présidente du conseil d’administration de l’association 193 estime que ces rencontres ont été constructives, même si pour l’heure, rien de vraiment concret n’est sorti de ces entrevues. « Nous avons demandé à ce que nous soit transmis des données statistiques plus affinées concernant les cancers, par tranche d’âge, sexe etc.. Autre point qui nous tient à cœur, la réalisation d’étude transgénérationnelle. Le haut-commissaire a pris note de cette demande, et l’assemblée territoriale se saisira de cette revendication ».
Quant aux données statistiques, Léna Normand explique « qu’en dehors des chiffres, derrière chaque donnée, il y a un visage, une famille détruite et des enfants. »