Rebondissant sur ces propos, les 193 estime que « l’appel à plus de raison du politique, pour reprendre un de ses propos (NDLR: du président Fritch), et de sensibilité à la souffrance de la population, n’a point été perçu. »
Après avoir brossé un historique rapide de l’histoire du nucléaire en Polynésie, l’association poursuit en revenant sur l’affaire des gravats de Hao. Mettant en doute les analyses des gravats où nulle trace de radioactivité n’aurait été décelée, « ceux-ci relèvent de l’Etat français, qui a toujours prétendu que les essais étaient propres » et que « l’influence de la puissance coloniale n’est plus à démontrer. »
Pour les 193, si « vraiment le Président était soucieux de la population de Rikitea, il chercherait à comprendre l’inquiétude manifestée par les membres de l’Association 193 (…), et prendrait le temps de les recevoir pour trouver ensemble, une issue digne de personnes responsables et soucieuses de l’intérêt commun ».
En conclusion l’association réitère sa demande d’audience auprès du Président du Pays telle que « formulée par courrier déposé le 31/10/16 » et, rappelle que, « contrairement aux propos sous-entendus du Président, elle n’a aucun intérêt partisan ni aucune ambition politique si ce n’est qu’un fondement du bien commun. »
Le communiqué des 193 dans son intégralité