Leptospirose : l’épidémie persiste

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Publié le 16/04/2015 à 13:40 - Mise à jour le 16/04/2015 à 13:40

Depuis le début de l’année 2015, 60 cas de leptospirose ont été signalés dont 3 décès rapportés, annoncent les autorités sanitaires. 
37 ont été recensés sur Tahiti, 6 sur Moorea, 16 aux îles Sous-le-Vent et 1 aux Marquises (Hiva Oa).

Pour rappel,  la leptospirose est une maladie grave et parfois mortelle. Elle est causée par des bactéries (leptospires) pouvant pénétrer dans le corps lors de contacts de la peau avec la boue ou de l’eau sale, souillée par les urines d’animaux (rats,cochons,vaches,chiens,…).  Il convient de rester vigilant. 
 

Quelques conseils pour se protéger de la leptospirose 

  > Respecter des règles d’hygiène basiques : 

  • Après toutes activités, lavez vous à l’eau du robinet et au savon.
  • Lavez les fruits à l’eau du robinet avant de les manger.
  • Ne consommez pas  les légumes ou les fruits déjà entamés, qu’ils soient dans l’arbre ou tombés au sol.
  • Pour l’entretien des animaux domestiques et d’élevage ou tout travaux manuels, portez des éléments de protection individuelle (gants, chaussures étanches et anti-percement, vêtements de protection en bon état).
  • Ne manipulez pas l’eau de pluie à mains nues
  • Ne mangez et ne buvez pas dans les logements des animaux.
  • En cas de projection d’eau  dans les yeux, rincez abondamment à l’eau du robinet.
  • Désinfectez et protégez les plaies par des pansements étanches.

> Vous pouvez vous faire vacciner contre la leptospirose si vous pratiquez une activité à risque. Renseignez vous auprès de votre médecin. 

> Evitez d’entrer en contact avec un animal sauvage.  

 

Par ailleurs, deux cas de chikungunya ont été confirmés aux Marquises la semaine dernière. Les autorités sanitaires rappellent que « près de 50% des personnes atteintes initialement par le virus du Chikungunya sont susceptibles de voir leurs signes cliniques (douleurs articulaires notamment) persister ou réapparaître. Il s’agit de la continuité de l’infection initiale (et non d’une réinfection).
En effet, une fois infectées par ce virus les personnes sont immunisées (protégées du virus) et donc ne peuvent plus être infectées et ne sont plus non plus contagieuses pour les autres. Ces formes persistantes peuvent être traitées par antalgiques voire par des anti-inflammatoires si nécessaire.
Un guide clinique pour la prise en charge des formes persistantes de Chikungunya en Polynésie française a été diffusé auprès des professionnels de santé. Il peut être transmis par mail sur demande au Bureau de veille sanitaire.

Retrouvez l’intégralité du bulletin de veille sanitaire ici :

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