Alors que ces sociétés contestaient, vendredi, devant le tribunal administratif l’attribution du marché du bitumage de Tahiti à la société Boyer, les quatres requérants ont été déboutés de leur demande, même si le tribunal a reconnu dans ses conclusions le bien fondé de l’intervention de la SA JL Polynésie.
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S’agissant du principal grief porté devant le tribunal par les sociétés requérantes, à savoir, que l’entreprise Boyer « ne dispose pas du savoir faire, ni de la matière première pour mener à bien les missions qui lui seront confiées », le tribunal a estimé que » la S.A.R.L Boyer a fourni , de nombreuses références en travaux exécutés au cours des trois dernières années en Polynésie française (…) et qu’il ne saurait être utilement soutenu, que son offre aurait dû être rejetée au motif qu’elle n’aurait pas fourni de références relatives à l’exécution de marchés de même nature que le marché litigieux »
Reconnaissant que « si la S.A.R.L Boyer , qui intervient dans le secteur des travaux publics et compte plusieurs centaines de salariés, n’a pas elle-même de références précises en matière d’enrobés bitumineux » Le tribunal estime que « elle dispose de sérieuses références dans la construction et l’entretien de routes en béton ; que le sous-traitant qu’elle a choisi dispose lui-même de références en matière d’enrobés bitumineux. »
Désormais plus rien ne s’oppose à la signature du contrat entre le Pays et la Société Boyer pour le juteux marché du bitumage des routes tahitiennes.