« L’empereur de la perle » Robert Wan fête les 50 ans de son musée

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Il y avait du beau monde, vendredi soir, au musée de la perle, à Papeete, fondé il y a 50 ans par Robert Wan. Une célébration en grande pompe pour célébrer le parcours hors norme de ce pionnier parti de rien qui a fait connaître la perle noire de Tahiti au-delà des océans.

Publié le 09/12/2023 à 11:33 - Mise à jour le 10/12/2023 à 8:25

Il y avait du beau monde, vendredi soir, au musée de la perle, à Papeete, fondé il y a 50 ans par Robert Wan. Une célébration en grande pompe pour célébrer le parcours hors norme de ce pionnier parti de rien qui a fait connaître la perle noire de Tahiti au-delà des océans.

Ils étaient nombreux, vendredi, à rendre hommage à Robert Wan, « l’empereur de la perle », qui célébrait les 50 ans de son musée. « L’un des pionniers » de la perliculture au fenua comme l’a souligné le président Moetai Brotherson présent aux festivités.

Au milieu des convives, l’homme d’affaires affichait un large sourire : « Il y a des amis et des clients qui sont là ce soir. Je suis heureux ». Il faut dire que l’intéressé à eu un destin hors du commun que rien ne prédisposait. « J’ai toujours eu envie de travailler, de réussir dans la vie, car j’ai grandi dans la pauvreté (…) C’est Dieu qui a décidé », a-t-il confié.

Aujourd’hui, Robert Wan se dit toujours « passionné » par la perliculture et « cherche tous les jours à améliorer les choses ». Après des années de crise, les cours de la perle noire de Tahiti reprennent d’ailleurs des couleurs.

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Le président Moetai Brotherson a salué « l’un des pionniers » de la perliculture en Polynésie. (Crédit: TNTV)

Ce dont il se félicite : « Je crois que tout le monde est content. Mais il ne faut pas trop produire. Nos lagons ne le permettent pas (…) Quand tu transfères une nacre dans un lagon qui n’en a jamais reçue, cela ne va pas. Cela donne une mauvaise qualité de perle. C’est ce qu’il faut éviter ».

L’homme d’affaires ne se repose pas sur ses lauriers et ambitionne encore et toujours « de conquérir le monde ». Pour y parvenir, il peut compter sur le soutien de son petit-fils et de sa fille Miranda qui travaillent, dans l’ombre, à ses côtés. 

« C’est un papa sévère, mais généreux. Il est très exigeant. Il faut toujours s’améliorer (…) Se remettre en question, c’est la clé de la réussite », a-t-elle déclaré, en saluant la réussite de son père, fruit d’un « travail de toute une vie ».

Robert Wan peut compter sur le soutien de son petit-fils et de sa fille Miranda (ici à droite) qui travaillent, dans l’ombre, à ses côtés. (Crédit: TNTV)

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