Craintes confirmées par Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis Asset Management, qui souligne que le vote Trump s’étant fait en grande partie « sur l’idée que le reste du monde était responsable de la situation dégradée des Etats-Unis, il faut donc s’attendre à la mise en œuvre d’une stratégie centrée principalement sur l’Amérique. »
Pour Olivier Passet, directeur des synthèses chez Xerfi : la politique américaine pourrait provoquer une guerre des devises et une hausse des taux d’intérêt auxquelles l’Europe n’est pas préparé. En clair, un nouvel épisode de la crise des dettes souveraines (…).
Pour autant, l’économiste réunionnais Phillipe Jean-Pierre estime pour sa part que l’ouverture de nos territoires ultramarins au sein de l’économie américaine « n’est pas suffisamment réelle pour dire que nous dépendons de ce qui se passe aux Etats-Unis (…) Malgré tout, nous pouvons être indirectement impactés puisque lorsque l’économie américaine est déstabilisée, on voit bien que cela influe sur notre économie nationale et européenne. Déjà fragilisée, l’économie nationale risque d’être crispée vis-à-vis de ses relations avec les départements d’Outre-mer. »