Aujourd’hui, elle s’adresse à Keirani, Heinoa en CE1 et David en Section des grands. Que l’on aime ou pas l’école, avoir un professeur particulier c’est un plus. Ce que confirme Heinoa, « C’est très génial ici. » déclare l’enfant.
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Même si il faut travailler, apprendre permet de se vider la tête pour mieux affronter la maladie : « Quand on leur dit, tu vas devoir aller à l’école et travailler, je pense que cela leur change les idées et finalement cela leur fait du bien, et normalise la vie hospitalière qui est très anormale pour les enfants. » explique le chef de service Pédiatrie.
A 9 ans, Nahei ne peut pas participer au cours comme les autres. Immobilisée sur son lit, c’est la maîtresse qui vient à elle. « Je suis à la fois triste puisque je ne vois plus mes amis, mais cela me fait aussi du bien puisque je peux étudier ici ».
L’école à l’hôpital évite la double peine, celle de la maladie et du retard scolaire. Ces enfants peuvent rompre avec l’isolement, comme une respiration entre les soins parfois difficilement supportables.